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L’atelier de Bompas se présente

PRESENTATION DE L’ATELIER DE BOMPAS

Nous sommes une classe de CE2. Nous sommes 27 élèves en tout.
Nos ateliers ont débuté dès le mois de septembre.

 

Bompas vu de la cour de notre école

Bompas vu de la cour de notre école

L'école François Arago

L'école François Arago

 

 

 

Nous travaillons avec l’Institut jean Vigo, qui est la cinémathèque euro-régionale de Perpignan.
Notre intervenant est Pascal Mallia.

 

 

Bompas est un village situé tout près de Perpignan, dans les Pyrénées orientales, à deux pas de la frontière espagnole.

 

 

 

Nous avons commencé à apprendre le langage du cinéma grâce à deux films que nous avons vus en salle de cinéma à Perpignan:
«La Belle et la bête » de Jean Cocteau et « Les aventures de Robin des bois » de Michael Curtiz . On ne peut pas dire que ça nous ait beaucoup aidé pour comprendre la part du réel dans la fiction ! Dans ces deux films, les metteurs en scène n’ont pas laissé beaucoup de place au réel…

En classe, nous avons vu deux autres films dans lesquels la part du réel est essentielle :

« Le petit fugitif » de Morris Engel et « Boudu sauvé des eaux « de Jean Renoir.
On a bien compris que c’était le metteur en scène qui décidait de la place qu’il allait accorder au réel dans son film. Il pouvait laisser venir le réel tout seul mais il pouvait aussi mettre en place tout un tas de petits dispositifs pour inviter le réel.

Nous avons passé une journée à l’Institut Jean Vigo. C’est la cinémathèque Euro-régionale de Perpignan.
Kees, Louis et Sylvie nous ont accueillis dans la salle de projection et nous avons analysé des extraits du film « Le petit fugitif »
Kees Nous a montré un extrait du film «O Dreamland ». C’est un film documentaire de Lindsay Anderson tourné la même année que« Le petit fugitif », lui aussi dans un parc d’attraction. Nous avons comparé les deux.

 

Pascal Mallia est venu se présenter et expliquer comment on allait travailler cette année.
Ça a été aussi l’occasion de rencontrer les élèves de la 6ème PACAP du collège la Garrigole de Perpignan qui eux aussi, font un atelier cinéma.

 

Nous sommes allés à Girona, en Espagne, visiter le musée du Cinéma qui présente une collection d’objets et d’inventions qui constituent la « préhistoire » du cinéma : lanternes magiques, zootropes, phénakistiscopes, praxinoscopes… Il y avait aussi les élèves de l’atelier de Perpignan.
Nous avons vu les premiers films des frères Lumière et ceux de Georges Méliès, ce qui nous a permis de comprendre que, même si on pensait au départ que les frères Lumières étaient du côté du réel et que Georges Méliès était du côté de la fiction, ce n’était pas si simple…

Un praxinoscope géant

Un praxinoscope géant

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons fait de petits exercices pour apprendre à manier la caméra.

 

 

 

 

On a pu faire tout ce qu’on avait appris : les échelles de plans, les axes de prise de vue et les mouvements de caméra.

 

On a même fait des trucages comme Georges Méliès et Jean Cocteau !

On était loin du réel, mais ça nous a servis à savoir utiliser la caméra.

 

 

 

On est tous passés et toute la classe pouvait voir ce qu’on filmait sur l’écran de la télé.

En ce moment, nous avons trois chantiers en route :
– le visionnage d’extraits de films sur le thème « La part du réel dans la fiction »
– le tournage des séquences de l’exercice 1
– L’écriture des séquences de l’exercice 2

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Projections à la Cinémathèque française,

par Gabrielle Sébire
(service pédagogique de la Cinémathèque française)


Lundi 12 décembre 2011, certaines classes qui mènent un atelier du Cinéma, cent ans de jeunesse en Ile-de-France sont venues assister à la projection d’un film en lien avec le thème de l’année « la part du réel dans la fiction ». Chaque projection a été précédée d’une présentation, et suivie d’un cours débat que j’ai animé.

Les classes élémentaires, Gabriel Péri de Romainville et Blaise Pascal de Créteil ont découvert le film de Jean Renoir Boudu sauvé des eaux.
Les élèves ont été impressionnés par le personnage de Boudu qui se comporte comme un enfant; son impolitesse les a bien fait rire et ils ont remarqué ses drôles de manières, ses paroles et ses gestes inadéquats aux situations dans lesquelles il se trouve. Ils ont été attentifs à la place donnée à la ville dans le film et ont remarqué que mise à part la cathédrale Notre Dame, inchangée depuis 1932, plus rien n’est pareil aujourd’hui dans Paris : les voitures, les vêtements, les accents…

Les classes des collèges Maurice Thorez de Stains, Thomas Mann de Paris 13ème, des lycées Raspail de Paris 14ème et Jean Renoir de Bondy ont assisté à la projection de L’Enfance Nue de Maurice Pialat.
Au moment du débat les questions ont porté sur différents points : Comment décrire le caractère « réaliste » de ce qui est montré dans le film ? Quels sont les échos possibles avec le film de François Truffaut Les 400 coups ? Comment faire travailler ensemble des comédiens amateurs et des professionnels et dans quel but ?

POST SCRIPTUM : Je soumets à votre réflexion à tous qui participez aux ateliers du Cinéma, cent ans de jeunesse cette citation du cinéaste russe Serguei Mikailovitch Eisenstein : « Je fais du cinéma pour reproduire la vie dans sa vérité, dans sa nudité et pour en dégager la portée sociale, le sens philosophique. »

Peut-être que cette citation inspirera votre travail !
Bonne suite d’ateliers à tous,

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Boudu sauvé des eaux

Projection de Boudu sauvé des eaux

Boudu sauvé des eaux


Jean Renoir est un réalisateur. Son père était peintre. Jean renoir dessinait beaucoup, après il a fait du cinéma par exemple “Boudu sauvé des eaux”, avec un comédien très célèbre Michel Simon.

Boudu est un clochard, il perd son chien Black.
Il est dans l’eau et il est sauvé par un monsieur qui l’accueille dans sa maison, il le nourrit mais Boudu met le bazar sans s’en rendre compte. Et il veut embrasser la bonne.

Cette histoire est très marrante, c’est normal parce que Michel Simon a le premier rôle.
Il tombe dans l’eau.
Boudu a été sauvé par monsieur Lestingois qui l’accueille dans sa maison. Boudu était un clochard, ensuite il est devenu riche grâce à un billet de loterie de 100 000 francs mais il a voulu recommencer sa vie de clochard.
Boudu n’aime pas l’argent.

Boudu a sauté dans l’eau pour mourir et quelqu’un l’a sauvé. Boudu s’est évanoui, le monsieur l’a emmené chez lui.
Boudu a essayé d’embrasser la femme de ménage et la femme du monsieur.

La chute de Boudu nous a choqués très fort.
Un bourgeois est venu sauver Boudu, ensuite le bourgeois était tout mouillé et tout sale.
Le bourgeois a donné des vêtements propres et a dit à Boudu:
“Tu veux une cravate?”
Boudu a répondu:
“C’est quoi une cravate?”

Boudu est malpoli:
– Il se nettoie les cheveux avec la couverture,
– Il nettoie ses mains avec les habits.
– Il crache sur les livres d’organisation du mariage.
– Il bouche le robinet pour arroser les gens.
– Il n’aime pas l’argent, car il a donné le billet que la petite fille lui a donné.
Il est très pauvre.

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Atelier 100 ans de jeunesse à Romainville

L’atelier cinéma de Romainville
Mardi après-midi nous avons eu un atelier cinéma avec Anne et Evelyne. Nous avons fait un exercice que la Cinémathèque française nous a demandé de préparer : des petits films avant de réaliser le grand film.
Nous avons travaillé l’après-midi avec Anne et Evelyne avec une caméra, et nous avons regardé des extraits de films. 

Aujourd’hui nous avons continué l’atelier : le groupe 1 tournait son petit film, les groupes 2, 3 et 4 regardaient des extraits. 
Nous avons joué les canards. Nous étions placés du plus grand au plus petit. Nous avons tourné un film comme des canards parce que nous avons vu un film sur les canards, le film s’appelle Five.
L’équipe technique nous a filmé.
Mardi après-midi Brigitte est venue nous aider. Aujourd’hui Evelyne est malade.
Il y avait un groupe avec Anne et Brigitte (les techniciens) et un groupe avec le maître (les comédiens). Avec le maître ils ont regardé des extraits de films.
Zena

Extraits de films étudiés à l’école depuis le début de l’atelier:
Five
Les quatre aventures de Reinette et Mirabelle
Nanouk l’esquimau
Les 400 coups
Juillet
Boudu sauvé des eaux

Moi j’étais à la technique, c’était trop bien. Jalal était à la caméra, Lucas, Samira et moi nous étions metteurs en scène. Olive faisait le clap. Adam et Django étaient au micro et à la perche.
Olive disait “moteur”, après Jalal devait dire “Ca tourne”, Olive tape le clap et part en courant, alors Jalal dit “Action”.
Grégori était le premier  de la file. Avec la file c’était plus facile de les faire défiler. On a vu un extrait de film avec des canards qui défilaient.
Amélie

J’aime bien être avec les autres pendant l’atelier cinéma. J’aimerais rester dans le groupe des techniciens. J’aime diriger les comédiens leur dire de faire ceci et cela, etc…
Je trouve que tout les comédiens font bien leurs rôles.
Grigori doit mieux imiter son rôle de canard qui ne sait pas où il est.

Quelques impressions glanées dans les textes des élèves: 
Je suis comédienne, la vie d’acteur est magnifique.

J’aime bien mon rôle de technicien du son parce que j’entends quand les canards passent devant moi. Mais quand ils tapent très très fort du pied, ça me fait mal aux oreilles.

C’est génial d’être une actrice parce que nous devons jouer la comédie.

 C’est cool d’être cameraman, on filme les comédiens.

 Moi je dois donner des conseils aux acteurs:
Comment ils doivent marcher, comment se tenir si quelqu’un les double, comment s’installer ensuite.

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