Suite à l’analyse de différents extraits de Gerry de Gus Van Sant, et de Mulholland drive de David Lynch, nous avons réalisé en octobre nos premiers exercices sur l’intervalle.
Nous avons tous de manière individuelle rédigé un premier bilan sur le choix des focales.
Voici les bilans de Capucine et Ulysse :
Il y a plusieurs intervalles au cinéma. Tout d’abord l’intervalle entre les différentes figures, puis l’intervalle entre la caméra et les figures.
Travailler sur l’intervalle, c’est aussi réfléchir aux différentes types d’espaces au cinéma : l’espace réel , que je peux mesurer, à distinguer de l’espace mental.
Pour créer de l’intervalle, on peut jouer sur les focales.
La longue focale permet :
– de rapprocher les personnages
– de réduire la profondeur de champ
– d’isoler un personnage ( effet « bulle »)
– de représenter un espace mental
La courte focale permet :
– d’augmenter l’intervalle entre les personnages ( les éloigner)
– d’augmenter la profondeur de champ
– de représenter un espace réel.
Pour jouer sur la profondeur de champ, on peut aussi utiliser le diaphragme.
Ouvrir le diaphragme permet de laisser entrer plus de lumière, ce qui augmente le flou et diminue donc la profondeur de champ. A l’inverse, en fermant le diaphragme, l’image sera moins floue et la profondeur de champ plus grande.
Plus on veut être proche d’un personnage et ressentir ses émotions, plus il faut éloigner la caméra de ce personnage ( longue focale).