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Exercice à photographier pendant les vacances de Noël

Pendant les vacances de Noël, nous avons du prendre une série de 3 photos :
– la première devait montrer une situation où un personnage regarde une scène avec envie.
– la deuxième devait montrer ce que voyait le personnage envieux.
– la troisième devait montrer le personnage envieux.

Voici quelques exemples d’exercices particulièrement réussis.

Emilie :

1 Emilie 2 Emilie 3 Emilie

 

Eve :

 

Photo 01 Photo 02 Photo 03

 

Hector & Elijah :

1 plan d'ensemble 2 point de vue de l'exclu 3 gros plan de l'exclu

 

Aichetou, Aude & Cécilia :

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Paola :

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Romain :

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Théo :

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Etude de l’intervalle à travers des photographies

La photo est d’Eliott Erwitt. Il a pris Grace Kelly en photo, en 1856.

Eliott Erwitt - Grace Kelly
Eliott Erwitt – Grace Kelly

Au premier plan, deux hommes flous de dos et regardent Grace Kelly, qui, elle, est mise en valeur par : la lumière, la mise au point sur elle, le contraste de la couleur blanche de sa robe et ses accessoires sur le fond noir et le fait qu’elle soit au centre de l’image.

Grâce au téléobjectif, les deux plans sont écrasés, la distance entre les deux hommes et la femme est réduite, ce qui créé un sentiment de proximité.

Les deux hommes sont réduits à une position de spectateur, comme nous, et regardent la même chose que nous (Grace Kelly) en premier. Notre regard est attiré par la même personne.

Nous avons vu une autre photo d’Eliott Erwitt, « le baiser ».

Elliott Erwitt - Le baiser

Eliott Erwitt – Le baiser

On voit une femme et un homme qui s’embrassent dans un pièce. Il y a un mur qui montre une séparation entre la pièce où est le couple et la pièce où le photographe prend la photo. On peut imaginer un autre personnage, à notre place, qui regarde le couple et les envie.

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Exercice n°2 – Différence vidéo entre longue focale et focale courte.

La semaine dernière, au CDI, nous avons fait un exercice de tournage avec Claire. Nous avons désigné un acteur, qui devait se déplacer vers la caméra, et un caméraman. Pour la mise en place de l’exercice, l’acteur se met à 10 mètres de la caméra, doit fixer un point au-delà du cameraman et la caméra ne bouge pas. L’acteur avance ensuite vers la caméra.

Nous devions réaliser 2 plans de cette situation. L’un avec un grand angle, l’autre avec un téléobjectif, en focale longue. On s’aperçoit que l’image a un rendu différent.

En grand angle, le personnage parait se déplacer sur une distance plus longue. Avec le téléobjectif, par contre, le personnage semble presque immobile. On a l’impression qu’il fait du surplace. Par contre, en téléobjectif, nous pouvons voir que l’arrière-plan est flou et que le personnage est net : l’attention des spectateurs reste ainsi centrée sur ce personnage.

Le côté le plus difficile de l’exercice a été la mise au point. Le personnage avance vers la caméra, le cameraman devait donc faire la mise au point manuellement en même temps qu’il approchait. Nous avons fini par faire une mise au point automatique car c’était trop difficile à gérer. Avec le téléobjectif, il a été difficile de gérer le cadrage. L’acteur, Hector, devait s’arrêter sur une marque que nous avions choisie avant le début de l’exercice. S’il se décalait par rapport à la marque, il se retrouvait immédiatement hors champ.
Nous avons également rencontré des problèmes de luminosité et de balance des blancs. En courte focale, un moment, le visage du personnage est quasiment brulé. Avec le deuxième groupe la balance des blancs était mauvaise en longue focale car le mur de derrière était jaune alors qu’il est censé être blanc.

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Etude d’extraits : L’Intervallo

La semaine dernière, nous avons vu un extrait du film l’ Intervallo  qui a été réalisé par Leonardo di Constanzo en 2012. L’extrait nous montre qu’un jeune homme entre dans une cour où une jeune fille l’attend sur un fauteuil, un peu allongée. Le garçon hésite à entrer en contact avec elle parce qu’elle a l’air agressif mais ils finissent par se parler. La jeune fille rentre ensuite dans une maison et le jeune garçon la suit. Voyant cela, elle le traite d’imbécile en lui demandant de partir. Il va dans son coin mais revient pendant qu’elle est en train de dessiner sur un mur. Encore une fois, elle le surprend et, lui, gêné, s’en va. Il sort dans une petite cour et s’amuse à chanter avec un oiseau. Là, c’est au tour de la fille de le suivre, de se cacher derrière un mur et de l’espionner, le regardant chanter et siffler.

On peut voir sur cet extrait que les deux personnages se tournent autour. D’abord il la suit, il la surveille, puis elle le suit et le surveille. Ce mouvement, ces déplacements, deviennent un jeu.

L'intervallo 02

Dans un autre extrait, il est question d’un sandwich. Au début, la tension est palpable puisque la fille va fouiller dans le sac du garçon, ce qui le met en colère. Il va donc s’asseoir dehors. Quelques instants après, la fille va s’asseoir auprès de lui et s’excuse en lui disant qu’elle avait juste faim. Alors, le garçon lui propose de partager un sandwich qu’elle accepte. Puis ils s’engagent dans une conversation banale.

La relation entre les personnages s’exprime par les distances qui les séparent ou qui les rapprochent. Alors que le sac les éloigne, en provoquant une dispute, le sandwich les rapproche dans un esprit de partage. A la fin de la scène, la caméra est très proche des personnages, ce qui donne une impression de rapprochement et d’intimité entre les deux.

Un dernier extrait de l’ Intervallo  nous montre, dans une salle obscure, l’adolescent qui sort une bouteille d’eau de son sac. Il en propose à la fille mais elle refuse. Puis elle se lève, se dirige vers le garçon et prend la bouteille. Elle fait semblant de boire mais elle renverse l’eau par terre. Le garçon s’énerve et ils se battent.

Nous avons ressenti que la fille provoquait le garçon pour se soulager de tout le stress qu’elle a accumulé. C’est aussi pour se sentir moins seule qu’elle semble créer un contact avec le garçon, même si c’est un lien de colère.

L'intervallo 01

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Visionnage de plusieurs extraits de films

Voici les 3 extraits de films que nous avons vu la semaine dernière afin de mieux comprendre l’intervalle entre les personnages.

Nous avons vu un extrait d’un film qui s’appelle  Yuki et Nina (Nobuhiro Suwa et Hippolyte Girardot, 2009).

C’est l’histoire d’une petite fille, Yuki, qui va partir au Japon parce que ses parents sont séparés. Elle a une amie qui se prénomme Nina. Nina propose à Yuki des solutions pour éviter d’aller au Japon : fuguer ou faire du chantage à ses parents s’ils ne se remettent pas ensemble.

Nina s’accroche souvent avec Yuki parce qu’à chaque fois qu’elles parlent de fugue, Yuki se demande où elle dormira et comment elle se débrouillera. Nina en a assez d’elle, Yuki rentre chez elle, retrouve ses parents qui se sont disputés et sa mère finit par lui demander si elle veut venir avec elle à l’aéroport.

 

Yuki 01Sur cette photo, nous voyons Nina qui nous tourne le dos, regarde dans le sens opposé de Yuki qui elle nous montre son buste et qui regarde vers nous. Cela renforce la séparation entre les deux personnages.

Yuki 02
Elle tourne le dos et part. Son père reste fixe et nous montre son visage. Ils sont, de plus, séparés par le canapé.
La séparation est ici très claire.

 

Le second film étudié est  L’ été de Kikujiro (Takeshi Kitano, 2000).

C’est l’histoire d’un petit garçon qui se nomme Masao, il vit avec sa grand-mère et ne connaît pas son père. Sa mère, elle, est partie quand il était encore tout petit. Un jour il se fait racketter par de grands collégiens devant une amie de sa grand-mère et son mari. Ces derniers le défendent puis Masao et cet homme, qui s’appelle Kikujiro, se lient d’une très grande amitié, on peut même dire une amitié père et fils.

kujiro 1

Masao lui raconte sa vie et Kikujiro décide de rechercher la mère du petit. Ils font un long voyage avant d’arriver chez la mère de Masao, et leur amitié est toujours aussi forte. Enfin arrivé à destination, Masao hésite à aller voir sa mère alors il s’arrête et son père d’aventure essaye de convaincre le petit mais sans succès. Masao reste à l’écart et envoie Kikujiro voir sa mère.

Voici un intervalle intéressant entre l’homme, le garçon et la femme. Le monsieur s’approche de la maison, regarde le nom de famille sur la porte et revient vers Masao, donc l’intervalle se réduit entre eux. Il lui demande le nom de famille de la mère et repart encore vers la porte. Il entend alors un bruit de porte et voit la mère avec un homme et sa fille. Une fois l’homme et la fille partis, elle referme sa porte comme si elle voulait couper le lien entre elle et son fils. A ce moment-là, Masao éclate en sanglots. Kikujiro essaie de lui dire, même si c’est  faux, qu’ils doivent s’être trompés d’adresse, juste pour rassurer Masao. Ils s’en vont ensuite l’un et l’autre, ensemble. C’est une scène très triste.

kujiro 2

 

Enfin, le dernier film vu est  The Kid, un film réalisé par Charlie Chaplin en 1921.

The Kid parle d’un homme pauvre  (incarné par Charlie Chaplin) qui recueille un enfant dans son vieil appartement. Ils se lient d’amitié au point de se considérer comme père et fils.

Mais un jour la police est alertée par un monsieur, qui prétend que Charlot s’occupe mal de son enfant. La police se rend sur les lieux et entre violemment dans la maison de Charlot. Apres une violente bagarre, les policiers s’emparent de l’enfant de force et le mettent dans une camionnette .

The kid 2

Après avoir dû courir sur les toits pour suivre la camionnette, poursuivi par un policier, Charlot récupère l’enfant et le serre dans ses bras. Il le ramène à sa mère, qui lui propose de l’élever avec elle.

Ce film nous intéresse car il y a différents intervalles.

Au début la distance entre les deux personnages est faible, ils sont ensemble, dans le  même petit appartement, ce qui montre leur amitié profonde. Mais quand les policiers enlèvent le garçon, la distance entre eux devient  énorme : l’enfant s’éloigne vite, car la camionnette avance, au niveau du sol, alors que Charlot court, au-dessus, sur les toits. A la fin, Charlot récupère l’enfant et le prend dans ses bras. Par ce geste, il réduit la distance entre eux, signe de retrouvailles. Il part ensuite avec lui en le tenant par la main; l’intervalle est inexistant, ils sont de nouveau réunis.

The kid 1

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Etude de l’intervalle par l’étude de deux tableaux

La semaine dernière, nous avons étudié 2 tableaux de Edward Hopper. Le premier représentait un couple dans un salon. L’homme lisait son journal et la femme pianotait, paraissant ennuyée. Une table et une porte les séparent. Les personnages ne se regardent pas, les deux corps s’opposent, ce qui nous fait une sensation de dispute. La toile est une vue, d’une fenêtre, de nuit. Nous observons donc un épisode de la vie de ce couple.

Room in New York HopperRoom in New-York – Edward Hopper (1932)

 

Le second tableau nous montre, toujours depuis une fenêtre, 2 jeunes adultes, ressemblant à des adolescents des années 50, dans un patio, en plan très large. Les 2 personnages sont très proches et sont situés dans un « cadre », celui de la fenêtre sur le rebord duquel ils sont assis, lui-même placé dans un cadre, celui du porche par lequel nous observons la scène. L’impression qui se dégage est une relation proche.

Summer Evening Hopper
Summer Evening – Edward Hopper (1947)

Catégorie : 3. Préparation et réalisation des films-essais, Films vus | Laisser un commentaire

Bilan de l’exercice 1 : les focales et les impressions de distance

Pendant les vacances de la Toussaint, nous avons fait un exercice ayant pour thème « l’intervalle ». Nous devions faire trois photos de deux personnages disposés l’une derrière l’autre, à 7 mètres de distance, avec des focales différentes :

–          Une avec la focale du zoom la plus longue

–          Une au milieu du zoom

–          Une avec la focale la plus courte

 

Avec la focale longue, les personnages semblent proches. Au contraire, avec la focale la plus courte, les personnages semblent plus éloignés alors qu’ils sont en réalité à la même distance l’un de l’autre sur les 2 photos.

 Emilie
L’exercice d’Emilie
(image animée, cliquez pour la lancer)

Eve
L’exercice d’Eve
(image animée, cliquez pour la lancer)

Hector
L’exercice de Romain et Hector
(image animée, cliquez pour la lancer)

Plusieurs difficultés sont apparues lors de la mise en commun de cet exercice. Le manque de lumière, dans les couloirs, rend le second plan très sombre. Une autre difficulté est la mise au point automatique de l’appareil qu’il faut pouvoir régler. La mise au point est également un problème quand la personne qu’on veut photographier est en mouvement.

 

Nous devions également faire 2 photos d’un même objet. Sur la première, nous devions donner une sensation de proximité et sur la seconde une sensation d’éloignement.

Objet Paola - Avec autres objets, puis seul
Sur l’exercice de Paola, la boîte semble un objet parmi d’autres, de loin, puis prend de l’importance une fois isolé.
(image animée, cliquez pour la lancer)

Objet Romain - Cadre étroit, objet serré
Le ballon, sur les photos de Romain, nous apparaît de loin puis tellement proche qu’il déborde du cadre.
(image animée, cliquez pour la lancer)

Objet Eve - Espace
La citrouille, prise en photo par Eve, est très isolée puis, de près, nous montre son vrai « visage » !
(image animée, cliquez pour la lancer)

Les mêmes difficultés que pour le premier exercice se sont posées. Nous avons également noté que les exercices photographiques comme vidéos devaient se faire à l’horizontale, et non à la verticale comme nous avons l’habitude de le faire avec nos téléphones !

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La 5èmeB, le collège Thomas Mann et « Le cinéma, 100 ans de jeunesse » !

Bienvenue sur notre blog !

Nous sommes au collège Thomas Mann sur l’avenue de France dans le XIIIème arrondissement à Paris. Nous sommes la 5ème B et notre professeur principal est Madame Ballion, avec qui nous faisons l’atelier cinéma « Le cinéma, 100 ans de jeunesse ». L’intervalle est le thème de cette année. Nous étudions tous les jeudis. Notre but est de faire un court-métrage d’environ 10 minutes. Nous ferons notre film nous-mêmes (réalisateur, acteurs , etc.). La classe choisira, grâce aux castings, les élèves de la classe qui joueront les acteurs. Notre collège se situe près de la Seine et nous avons un parc à côté où nous pourrons peut-être tourner des scènes. Notre collège possède également un internat de filles et de garçons qui pourrait nous être utile pendant le tournage.

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Nous sommes en partenariat avec la cinémathèque de Paris, où travaille Claire qui nous aide toutes les semaines. La cinémathèque est un lieu où il y a des expositions liées au cinéma, des projections de courts et de longs métrages, des salles de montages, etc. Pendant toute l’année, nous allons travailler sur la réalisation du court-métrage. Nous allons réunir tous nos talents ! Certains ont déjà fait des mini-films ou du théâtre, d’autres font régulièrement du sport, du chant ou de la danse. Cela nous aidera pour la répartition des rôles.

A bientôt !

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