Archives de l’auteur : Ecole François Arago

Retour sur nos carnets de bord.

 

Juliette, Mattéo, Tristan, jules, Mathias, Julie, Téa, Eva, Julie, Alexandra, Axel et Alice ont accepté de partager quelques pages de leur carnet de bord.

La première série de pages date de l’écriture de l’exercice 3 :

E 1       E 2

E 3        E 4

E 5         E 6

La deuxième série concerne l’écriture du film-essai : « Rose »

F 1  F 2F 3  F 4F 5   F 6F 7   F 8F 9  F 10

 

Catégorie : 2.Tournage des exercices, 3. Préparation et réalisation des films-essais | Laisser un commentaire

Le tournage est terminé!

Ça y est, après cinq matinées de tournage, c’est dans la boîte !

Nous avons terminé le tournage et tout s’est bien passé, la météo a tenu ses promesses.     Nous avons aussi terminé le dérushage.

Pour les trois dernières séquences, nous avions réalisé une sorte de story-board photographique car nous avions des idées très précises mais, pour les autres, nous avions juste écrit des indications, des idées de mise en scène de l’intervalle et des titres d’extraits qui nous avaient inspirés.

Au dernier moment, pendant le tournage, nous avons eu quelques nouvelles idées dont nous sommes très contents. Nous avons souvent tourné plusieurs versions pour pouvoir décider quelle idée serait la meilleure au moment du montage. Les plans que nous avons tournés nous plaisent beaucoup. Nous espérons que le film sera à la hauteur !

Maintenant, nous sommes en plein montage. Pascal nous envoie tous les jours des propositions et nous lui donnons notre avis sur l’ordre et la longueur des plans. Quelquefois, nous allons puiser dans les rushes pour ajouter d’autres plans qui nous semblent indispensables à la compréhension de l’histoire.

Le plus compliqué, c’est de se limiter aux 10 minutes imposées. Il faudra faire des choix difficiles ! En attendant le film terminé, voici quelques photos du tournage:

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Catégorie : 3. Préparation et réalisation des films-essais | Laisser un commentaire

Ecriture et tournage de l’exercice 3

L’écriture de l’exercice 3 a été assez longue.
Nous nous sommes tout d’abord mis d’accord sur la situation que nous voulions présenter, puis nous avons cherché le lieu de l’école qui conviendrait le mieux et avons choisi la petite cour.
Nous avons cherché dans notre banque de données sur l’intervalle quels extraits de films pourraient nous aider.
Pascal est venu en classe. Nous avons dessiné au tableau le plan de la petite cour et représenté les déplacements des personnages. Pour chaque version, nous avons réfléchi aux placements et aux mouvements de caméra.

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Nous avons d’abord tourné les versions 1 et 3, un jour où le vent soufflait très fort. Nous avons fait plusieurs essais d’axes de prise de vue pour le plan séquence fixe et nous en avons gardé 2 qui nous semblaient intéressantes. Nous avons dû faire beaucoup de prises pour le plan séquence avec mouvements, ce n’était pas facile.
Le tournage de la version 2 a été plus facile car c’est la version que nous avions le mieux préparée. Quelquefois, nous avons eu plusieurs idées et comme nous n’arrivions pas à choisir, nous avons tourné plusieurs options en nous disant que nous verrions au montage quelle serait la mieux.

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Tournage de l’exercice 2.

Nous avons fait 6 équipes de quatre.

Dans chaque équipe, il y avait un acteur, un réalisateur, un script, et un cadreur.

Ce que nous avions prévu en classe en écrivant les plans n’a pas été possible, on a dû tout changer et faire beaucoup d’essais pendant le tournage avant d’arriver à obtenir un résultat correct.

C’était très difficile pour les acteurs de marcher en ligne droite et avec le visage à la bonne hauteur pour rester dans le cadre quand on tournait avec la focale la plus longue.

L’autre difficulté pour les acteurs était de marcher lentement pour qu’ils restent toujours nets à l’image.

Nous pensions avoir bien travaillé, mais en visionnant les rushes, nous nous sommes rendus compte que nous avions de gros problèmes de cadre et de netteté sur les plans tournés en longues focales.

Il va falloir tout recommencer… et, cette fois-ci, nous demanderons à Pascal, notre intervenant, de venir nous aider!

 

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Nos photos de l’exercice 1

A

Nous avons travaillé par groupes de trois : un photographe et deux photographiés et nous nous sommes répartis les lieux que nous avions sectionnés à l’avance en fonction de la distance nécessaire des 7 mètres devant l’objectif et aussi la possibilité de recul derrière l’objectif.

Pour chaque série de photos, le groupe suivant assistait le photographe et était donc autonome pour organiser ensuite sa propre séance photos.

B1B2

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G1G2

 

G3G4

 

 

E1E2

 

E3E4

Nous avons remarqué que, plus la focale du zoom était longue, moins on voyait d’éléments du décor et plus le personnage de derrière semblait proche de celui de devant. A l’inverse, plus la focale de zoom était courte, plus on voyait d’éléments de décor et plus le personnage de derrière semblait loin.

H1H2


H3H4

 

 

F1F2

 

F3F4

 

 

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I3I4

 

 

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C3C4

 

 

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A3A4

 

 

 

 

 

 

Catégorie : 2.Tournage des exercices | Marqué avec , , | Un commentaire

Nanouk l’esquimau

affiche

Nanouk l’esquimau est un film muet en noir et blanc réalisé par  Robert Flaherty en 1922. C’est un des premiers longs métrages documentaire. Ce film montre la vie quotidienne d’une famille Inuit sur la côte Est de la baie d’Hudson au Canada. Nous avons essayé de repérer dans ce film tous les moments où la notion d’intervalle était importante.

repas

Le but du réalisateur est de montrer tous les gestes du quotidien : de nombreuses séquences sont destinées à montrer les techniques de pêche, la construction d’un igloo,  les repas, la toilette… L’intervalle entre la caméra et ses personnages est donc très réduit, ce ne sont que des plans serrés.

chasseNanouk observe très souvent les phoques. On peut alors constater la différence entre l’intervalle réel entre lui et les animaux et l’intervalle émotionnel, quand il les voit comme s’il était tout près d’eux.

seul

Dans les séquences de chasse, l’intervalle entre Nanouk et le phoque est matérialisé par la corde qui relie l’homme à l’animal qu’il veut capturer. Le but est de réduire la longueur de la corde,  et donc l’intervalle entre les deux.

morseLe réalisateur filme les séquences de déplacements en plans larges et, le plus souvent, en plans fixes.

Il laisse s’éloigner ou se rapprocher de la caméra Nanouk, sa famille et son attelage. Le jeu de l’élastique est ici très visible  car les personnages sombres se détachent très bien sur le fond blanc de la banquise.

Une séquence nous a intéressés, c’est celle de la chasse au morse : dans l’espace vide et blanc, tout est question d’intervalle et  se joue entre Nanouk, le morse et un groupe de chasseurs. Au début de la séquence, on voit Nanouk s’approcher de la caméra, enfoncer un harpon dans la glace et  tirer sur la corde. On imagine, en dessous, un animal essayant de tirer dans l’autre sens pour tenter de s’échapper. Les efforts durent longtemps, il s’agit d’extirper l’animal, et la portion de corde, tour à tour, se raccourcit et se rallonge, tout comme l’intervalle entre Nanouk et le trou dans la glace.

Quand les plans deviennent plus larges, on aperçoit, au loin, un groupe de chasseurs dans un traineau tiré par des chiens. Nanouk, épuisé, les appelle à l’aide de la main. Le traineau est très loin et les chasseurs n’en finissent pas d’arriver. Cela crée du suspense. L’intervalle entre Nanouk et le groupe de chasseurs se réduit très lentement. Quand les chasseurs arrivent, tous tirent sur la corde et le morse est enfin capturé, l’intervalle entre Nanouk et l’animal  est enfin annulé. Tous sont dans le même plan et l’animal peut être tué. Pour finir, quand les chasseurs mangent la chair du morse qu’ils viennent de dépecer, on peut vraiment dire que l’intervalle n’existe plus !

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« TOMBOY » un film de Céline Sciamma

tomboy-affiche

 

 

 

 

 

 

Ce film raconte  l’histoire de Laure, qui est  un vrai garçon manqué. Le jour où elle aménage dans un nouvel appartement avec sa sœur et ses parents, elle rencontre une fille de son âge, Lisa qui la prend pour un garçon. Laure déclare alors s’appeler Mickaël et se fait passer pour un garçon aux yeux de toute sa nouvelle bande de copains et copines.

Comme en classe, nous avons commencé à parler de la notion d’intervalle au cinéma, nous avons été très attentifs au travail de Céline Sciamma sur cette question en visionnant à nouveau des extraits de ce film que nous étions allés voir au cinéma.

Nous avons trouvé qu’il y avait plusieurs types d’intervalles dans le film :

Tout d’abord, il y a l’intervalle invisible entre les deux côtés de sa personnalité : fille et garçon, masculin et féminin.

 

tomboy 5      tomboy 3

 

L’intervalle entre les différents endroits du film est lui aussi invisible : Céline Sciamma ne filme jamais Laure en train de passer d’un endroit à un autre, on n’a aucune idée de la distance qui sépare son appartement et la forêt ou le terrain de foot. Comme à l’intérieur de l’appartement, elle est une fille et à l’extérieur, elle est un garçon, les franchissements de cet intervalle restent mystérieux.

L’intervalle entre la caméra et ses personnages est, lui, très concret : la réalisatrice a voulu le réduire au maximum pour que nous nous sentions plus proches d’eux. Pendant tout le film, on se demande comment Laure  va pouvoir garder son secret et, malgré tous ses efforts, on sent bien que la « vérité » finira bien par éclater. Pourtant, on se sent tout le temps « de son côté ». C’est grâce aux choix de mise en scène de la réalisatrice : elle filme Laure toujours en plans serrés, et à sa hauteur, comme si nous étions « à son côté ». A un seul moment du film, Céline Sciamma décide d’augmenter l’intervalle entre Laure et la caméra : c’est quand le personnage est seul, perdu dans la forêt après la révélation de son secret.

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L’intervalle entre les personnages est lui aussi très important : la réalisatrice nous les montre toujours très près les uns des autres. Elle invente même des petites astuces pour nous montrer Laure et ses parents en plans serrés : pour qu’ils aient le visage à la même hauteur, elle filme Laure sur le lit de sa maman, ou sur les genoux de son père dans la voiture, ou encore fait s’assoir son père au pied du canapé. Ainsi, elle arrive à réduire au maximum l’intervalle entre eux.

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Même quand les personnages ont du mal à être ensemble, elle les montre très près les uns des autres. Mais dans cet intervalle, toujours très réduit entre les deux, elle place quelque chose qui fait qu’on comprend que c’est difficile pour eux d’être ensemble : un mur, une différence de couleur de fond, un arbre, un coin de porte…

L’intervalle entre Laure et le monde est souvent utilisé pour nous montrer qu’elle ne sait pas trop où elle en est : elle est très souvent filmée en gros plan et, autour d’elle, c’est flou.  Céline Sciamma utilise cet intervalle pour nous faire ressentir que son personnage est piégé et Laure nous est montrée comme étant prisonnière de son secret, coincée entre deux portes,  dans un couloir, derrière une fenêtre ou des barreaux et souvent comme coincée entre les bords de l’écran.

Et il y a, bien sûr, l’intervalle entre Laure et Lisa qui se réduit progressivement dans la première partie du film jusqu’à la scène du baiser, puis augmente après la révélation et se réduit à nouveau à la fin du film…

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Bonjour de Bompas !

photo de classe

Bonjour!

Nous sommes les 24 élèves du CE2 de l’école François Arago de Bompas.

Bompas est une petite ville située près de Perpignan.

Nous sommes très contents de participer au « Cinéma, Cent ans de Jeunesse ».


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Notre école est grande. Cette année, on nous a installé de la pelouse artificielle dans la cour. Mais nos arbres, eux, sont bien réels : nous avons des oliviers!

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Il y a aussi un vieux platane et un grand palmier. De notre cour, on voit le clocher.

A bientôt !

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