ÉCRITURE DU SCÉNARIO
Le processus d’écriture du scénario a été très difficile et long. Afin de comprendre ce qui était nécessaire pour raconter une histoire au cinéma, nous avons vu le court-métrage “Le pain et la rue”, de Abbas Kiarostami, en analysant quels seraient les éléments narratifs les plus importants, comme présenter les personnages, le conflit, le développement du conflit, le point culminant et l’issue.
Notre scénario devait se passer dans la ville de Santana do Parnaíba car c’était la ville choisie pour le filmage et aussi pour les activités de la classe verte. Nous avons monté des affiches avec des informations et des images sur la ville et nous avons commencé à avoir les premières idées pour notre film.
Pendant la classe suivante, chacun de nous a écrit un argument individuel et, en petits groupes, nous avons élu les histoires les plus intéressantes. Le cinéaste, Paulo Pastorelo, a fait des commentaires sur chaque argument, en soulevant des questions pour que nous discutions. À partir de ça, nous avons fait un vote pour choisir l’argument de la classe à partir duquel nous avons développé le scénario collectivement.
REPÉRAGE ET TOURNAGE
Pour choisir les emplacements dans la ville de Santana de Parnaíba, nous avons marché dans la ville à la recherche des lieux intéressants que nous pourrions utiliser dans notre film. Nos choix initiaux ont été changé à mesure que nous découvrions l’espace et que nous visualisions les scènes.
Le filmage a eu lieu en deux jours. Notre classe a été divisée en deux groupes. Chacun avait son équipe de réalisation, de photographie, de son et de making of. Pendant qu’un groupe filmait, l’autre étudiait avec l’école, seulement nos protagonistes sont restés, tout le temps, sur le filmage.
Tout le monde s’est beaucoup efforcé dans les scènes et nous avons dû être très patients pour travailler en équipe, refaisant beaucoup de prises que n’avaient pas fonctionné, décidant les cadrages, positionnant les acteurs au bon endroit, etc. Mais, à la fin, ce fut amusant et ça en valait la peine !