Archives de l’auteur : Collège Thomas Mann

Un petit garçon joue à 1,2,3, soleil avec quatre hommes. Puis ils jouent à strip-soleil; ils partent nus et doivent se rhabiller sans se faire surprendre en mouvement. La scène nous a fait beaucoup rire. Elle est filmée en champ/contre-champ: on voit le personnage qui compte de dos puis on voit ce qu’il voit quand il se retourne.

On a visionné un extrait de film qui nous a beaucoup amusés: un homme, qui fait le ménage, imagine que son balai est une femme avec laquelle il danse le tango.

Projection du film Tom Boy de Céline Sciamma (2012)

Le matin, nous avons assisté à la projection du film Tom Boy, un film qui nous a plu et qui nous a en même temps surpris. Dans la salle il y avait aussi plusieurs classes d’écoles primaires qui participent au même projet que nous. Après la projection, nous avons tous échangé autour du film; nous avons répondu aux questions posées par Isabelle. C’était intéressant.

C’est l’histoire d’une fille, Laure,  qui déménage avec sa famille dans un autre appartement. Au début, on ne sait pas trop si c’est un garçon ou une fille. Un jour, elle rencontre Lisa qui la prend pour un garçon car elle a les cheveux courts et porte toujours un short et un tee-shirt. Elle lui dit qu’elle s’appelle Mickaël.

On comprend que c’est une fille quand elle prend son bain avec sa petite sœur et quand  sa mère l’appelle Laure.

Quand elle joue avec les garçons au foot, on sent qu’elle est heureuse; elle prend du plaisir à jouer mais elle est aussi contente de se faire accepter. Elle imite les garçons dans son attitude (elle crache, elle enlève son T-shirt).

Un jour, ils vont se baigner dans un lac. Laure coupe le haut de son maillot de bain et met un morceau de pâte à modeler dans sa culotte pour faire croire qu’elle a un pénis.

On sent que petit à petit Lisa tombe amoureuse de Laure/Mickaël; à un moment, elle l’embrasse.

Laure se bat avec un garçon car il a poussé sa petite sœur. Sa mère vient chez elle. Elle parle d’elle comme d’un garçon. La mère de Laure comprend que sa fille se fait passer pour un garçon. Elle est choquée.  Elle l’emmène, vêtue d’une robe, pour avouer son secret au garçon puis à Lisa.

Après les garçons demandent à Lisa de vérifier que Laure est bien une fille; c’est une scène d’humiliation difficile.

Enfin, Laure retrouve Lisa dans le jardin et lui dit son vrai prénom. Elles semblent se réconcilier.

Notre visite de l’exposition à la Cinémathèque: « De Méliès à la 3D : la machine cinéma ».

L’après-midi nous avons visité l’exposition. C’était incroyable de voir toutes ces caméras et ce matériel cinématographique. Mais nous n’avons pas tout compris car le guide parlait trop vite pour nous. Il y a des choses que nous avons revues en classe avec nos professeures.

Nous avons retenu qu’Etienne-Jules Marey a inventé le fusil chronophotographique en 1882, d’où le terme anglais « to shoot » pour « tourner un film ».

On a vu un extrait du Chanteur de jazz de 1927 (Alan Crosland), qui est considéré comme le premier film parlant.

On a vu des caméras de toutes les époques. Nous avons bien aimé l’Eclair (années 1920) avec ses 6 objectifs.

Caméréclair

Il y avait aussi l’incroyable Technicolor qui contient 3 pellicules et des filtres de couleur primaire : bleu, rouge, jaune. Elle a servi pour les films Le Magicien d’Oz et Autant en emporte le vent (Victor Fleming, 1939).

On a vu un extrait d’un film tourné en Cinémascope (La Tunique d’Henry Koster en 1953), ce qui rend l’image panoramique.

On a vu aussi des pellicules de différents formats.

Nous avons surtout adoré les films en 3D à regarder avec des lunettes spéciales et le Kinoscope. Il fallait regarder dedans et on avait l’impression que c’était tout proche de nous, comme si nous étions dans le film.

Bref, nous avons passé une excellente journée à la Cinémathèque!

Exercice 3: « Filmer un personnage dans un jeu avec perte de repères spatiaux et temporels. Pour cet exercice, filmer à la fois le personnage et les sensations physiques qu’il éprouve. »

Pour cet exercice, nous avons tourné deux versions.

Nous avons tourné la première version en extérieur, au parc de Choisy.

Le troisième exercice, on l’a fait au Parc de Choisy. Rabah était l’acteur, il jouait sur un tourniquet qui lui donnait une sensation de vertige. Loriane était la perchman, Thomas le cameraman et moi le réalisateur.

Nous avons filmé la séquence selon deux points de vue: un point de vue extérieur où on voit le garçon sur le tourniquet et un point de vue subjectif où la caméra est à la place des yeux du personnage. Grâce à notre panoramique circulaire, on ressent les sensations physiques du garçon.

Benji

La deuxième version a été tournée dans la salle informatique.

Pour cet exercice, j’étais le réalisateur, Roua était la cameraman, Anass le perchman.  Alexandre et Chahine étaient les acteurs; ils jouaient à colin-maillard. Pour montrer ce que pouvait ressentir celui qui avait les yeux bandés, nous avons noué le foulard devant l’objectif de la caméra.

Anik

Exercice 2: « Deux élèves, qui viennent d’être exclus d’un cours par un professeur, sont consignés dans un espace contraint. Dans cet espace circonscrit, ils improvisent un jeu qu’ils inventent, avec ce qu’ils ont à leur disposition. »

Pour réaliser l’exercice 2, nous sommes allés dans une petite salle du CDI et nous avons rapidement regardé tout ce que la salle contenait. Raheeb et Chahine étaient les acteurs et ils ont inventé un jeu devant la caméra avec des objets trouvés sur place, dans un carton. J’étais le réalisateur, Alexandre le cameraman et Anass le perchman. On s’est bien amusés.

Anik

Nous étions dans la petite salle du CDI . Chahine et moi avons inventé un jeu avec des livres, des CD et d’autres objets. On a beaucoup joué et on s’est bien amusés, mais Claire était fâchée contre nous parce qu’au début personne ne l’écoutait…Heureusement après, on a réussi à se concentrer et on a pu filmer. Elle était très contente!

Raheeb

Nous sommes allés à la Cinémathèque avec notre professeure de français pour apprendre des choses sur le cinéma. (Alexandre)

Quand nous sommes arrivés, une belle jeune fille nous a reçus : elle était aimable et adorable avec un large sourire. (Roua)

 C’était notre guide : elle nous a emmenés dans une salle où il y avait beaucoup de vieilles caméras. (Alexandre)

Elle nous a expliqué ce que signifie la « Cinémathèque », c’est un organisme chargé de la conservation et de la projection publique de films de cinéma. (Anik)

Nous sommes montés au 3^ème étage, au musée, qui présente de façon permanente des objets liés à l’Histoire du cinéma : des instruments d’optique et de projection, des costumes, des éléments de décor, des archives. On a vu un appareil qui tourne avec des images dessinées sur des vignettes. (Roua)

Notre guide nous a dit combien d’images figuraient sur une pellicule par seconde : 24 ! On a vu aussi le kinétoscope inventé par Edison, 3 ans avant l’apparition du cinéma. (Anik)

On a appris que la Cinémathèque a été créée en 1936, que les frères Lumière ont inventé le cinéma en 1895.  Merci de m’avoir montré ce lieu. (Rabah)

Le son au cinéma est apparu en 1910 (Gaumont expérimente le son direct, c’est-à-dire l’enregistrement simultané du son et de l’image). (Lorian)

Nous avons regardé un petit film avec Charlie Chaplin : c’était drôle comme toujours ! (Lorian)

Je suis très heureux d’être allé pour la première fois au musée de la Cinémathèque. Merci beaucoup ! (Raheeb)

J’ai découvert plein de choses magnifiques là-bas, et c’est juste à côté du collège! (Rabah)

Lors de ma deuxième expérience, j’étais le cameraman pour le tour de magie de Tomas Je me suis entraîné plusieurs fois pour que tout se passe bien. J’avais peur quand je touchais la caméra mais maintenant je suis habitué.

Raheeb

L’actrice de l’exercice 1 c’était Loriane. On a pris un oiseau en plastique et Loriane a joué avec l’oiseau comme s’il était vrai.

Benji

J’étais l’actrice, j’ai joué avec un oiseau. Roua était la réalisatrice  et Thomas était le caméraman.

J’étais heureuse parce que moi seule, j’ai joué dans ce film.

Lorian

Nous avons filmé Alexandre et Benji qui jouaient aux échecs chinois. Au début le plan est serré puisqu’on ne voit que le plateau et les mains. Nous avons ensuite élargi le cadre pour voir les deux joueurs. Chahine était le réalisateur, Roua la cadreuse et Lorian la preneuse de son.

Dans une foire, le héros, Antoine Doinel, monte dans un manège .

Le manège tourne de plus en plus vite et le garçon reste collé aux parois. Antoine se retrouve même parfois à l’envers.

Parfois on a l’impression qu’il a peur mais il semble aussi prendre du plaisir grâce à la vitesse.

La scène est filmée selon deux axes.

Soit la caméra est placée en face du personnage principal et elle filme Antoine Doinel.

Soit la caméra est à la place des yeux d’Antoine (caméra subjective) et elle filme les spectateurs qui sont flous car le manège tourne vite. On ressent alors la sensation de vertige d’Antoine.

C’est un petit garçon perdu dans une fête foraine. Il voit des clowns qui lui font peur. Après il voit un manège qui lui fait envie.

Il monte sur un cheval en bois. Il le caresse et essaie d’avoir un tour gratuit en attrapant quelque chose. La foule défile très vite, il a une sensation d’étourdissement.