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3ème exercice de la 4ème de l’École Carlitos (Brésil)

Pour l’exercice 3, la classe a été divisée en 3 groupes et chaque groupe a filmé à un moment différent. Voici les explications de chaque groupe.

Groupe 3 – Skate

Luísa Almeida, Sophia Masijah, Manoela Peixoto, Paula Gaido

Pendant le tournage de notre jeu, l’actrice a descendu une pente en skate et à la fin de cette pente, elle a pris un virage fermé à gauche. Durant le tournage, nous avons fait en moyenne sept à dix plans, mais nous ne les avons pas tous utilisés à l’édition.

Nous avons tourné au parc da Água Branca (un parc très arboré près de notre école). En arrivant là-bas, nous avons dû faire face à un grand problème: nous avons perdu entre 40 et 50 minutes de notre temps à essayer de nous mettre d’accord sur ce que nous allions filmer, ce qui nous a obligé à accélérer au moment du tournage. D’autres contretemps ont été: la lumière qui variait beaucoup d’un plan à l’autre et le son qui a eu un problème technique et n’a pas été enregistré dans certains plans. Nous avons dû gérer les différentes opinions du groupe sur la position de la caméra et d’autres idées, ce qui a demandé beaucoup de patience.

Pour nous tous, l’objectif était de filmer le sentiment de vertige. Notre groupe a atteint cet objectif à partir de plans dans lesquels l’accent était mis sur le son que le skate faisait en passant sur un caniveau ou sur la vitesse que le skate atteignait ou encore avec des plans fermés sur les expressions faciales de l’actrice.

 

Groupe 1 – Rebord du trottoir

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Maria Beatriz Venturi, Rodrigo Rodrigues, Tomás Coelho, Jessica Kim, Flavia Valejo

Le dernier exercice proposé par la Cinémathèque française consistait à filmer un jeu dans lequel apparaissait les sensations de vertiges, en montrant un personnage et en exposant ses sentiments ou sensations. L’exercice a été enregistré dans le parc da Água Branca à Sao Paulo, un célèbre parc situé dans le quartier qui porte le même nom. Nous avons filmé un camarade en train de jouer à s’équilibrer sur le rebord d’un trottoir, en y marchant jusqu’à arriver à une balançoire à bascule. Il essaie alors de s’équilibrer sur le jeu et tombe.

Nous avons fait face à quelques difficultés pendant le tournage comme le choix de l’emplacement dans le parc. En effet, ce fut à partir de l’endroit que nous avons choisi quel serait notre jeu. Le choix de l’acteur a aussi été difficile, car personne ne s’est porté volontaire.

Finalement, nous nous sommes relayés à chaque plan pour les fonctions du son, de la caméra, de la réalisation, du making of et du clapperboard. Nous avons réussi à construire la sensation de vertige, surtout grâce au cadrage.

 

Groupe 2 – Ravin

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João Gama, Vitoria Werdo, Stefani Romano, Sofia Piteri, Catarina Marinho, Pedro CarvalhoDans l’exercice 3, nous avons dû filmer un jeu qui montre des sensations de vertige. Nous devions filmer un personnage et ses sensations, en ayant obligatoirement quelques coupes. Nous avons choisi la place Charles Miller, et notre jeu fut la descente d’un ravin recouvert de pelouse assis sur un morceau de carton.

Nous avons fait face à des difficultés techniques tout au long du tournage comme l’éclatement de la lumière, les interférences des ondes qui venaient de la radio d’une voiture garée à proximité et aussi, le fait que le ravin que nous avions choisi n’était pas suffisamment en pente pour atteindre la vitesse que nous recherchions. Mais, grâce à des réunions d’équipe, nous avons pu discuter et résoudre nos problèmes: pour celui de la lumière, nous avons fait une « petite cabane » à l’aide d’un manteau pour diminuer l’exposition. Pour la radio, nous avons analysé la situation et nous nous sommes aperçu que l’unique solution était d’attendre que la voiture parte. Quant au ravin, nous avons trouvé un endroit plus incliné, nous avons donc testé à cet endroit qui était satisfaisant.

Nous avons appris diverses stratégies de résolution de problèmes techniques de tournage comme la manipulation de la caméra pour transmettre la sensation de vertige. Par exemple, faire un mouvement de caméra accompagnant la descente des personnages ou faire l’un d’eux descendre en tenant la caméra.

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Escola Carlitos College

Bonjour ! Nous sommes les élèves de 5ème (7º ano) de l’École Carlitos, participants du projet Le Cinéma, cent ans de jeunesse, de la Cinémathèque française. Notre école se situe au Brésil, dans la ville de Sao Paulo, la troisième plus grande ville du monde. Bien que notre école soit petite, nous avons un très grand projet de Cinéma et de langues étrangères. En effet, nous apprenons l’anglais, l’espagnol, le français et le portugais.

En ce qui concerne le jeu qui est le thème du projet, notre classe aime beaucoup le sport (balle au prisonnier, football, handball, etc.) et aussi des jeux comme jouer à chat, cidade dorme (« la ville dort ») et le détective, qui sont des jeux de devinette en groupe.

Nous avons commencé le projet au mois de septembre par le biais d’activités réalisées à l’école sur le thème du jeu. Notre premier exercice a été de filmer les élèves de la Maternelle en train de jouer. Dans cette activité, nous avons pu choisir comment la scène serait filmée. Nous avons réalisé avec une certaine facilité cet exercice, car nous avions déjà quelques connaissances sur la manipulation de la caméra, que nous avons acquises en CM2 quand nous avons réalisé le projet de cinéma pour la première fois.

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Dans d’autres cours, nous avons mis en relation des extraits de films avec l’exercice 1 proposé par la Cinémathèque, que nous avons fait comme devoir à la maison : l’objectif a été d’enregistrer la spontanéité dans le jeu des enfants. Nous avons vu des parties de longs-métrages comme : La Récréation, 1972, d’Abbas Kiarostami ; Allemagne année zéro, 1948, de Roberto Rosselini ; et Sonatine, mélodie mortelle, 1993, de Takeshi Kitano, dans lesquelles nous avons pu voir des situations de solitude, de tristesse et d’exclusion. Nous avons aussi discuté la question du positionnement de la caméra qui, par hasard, dans les deux extraits, accompagnait le protagoniste.

Le dernier filmage que nous avons fait a été l’exercice 3. Nous avons eu besoin de trouver une situation dans laquelle deux élèves, après avoir été expulsés, trouvaient une manière de jouer.

Notre choix s’est porté sur le canular, un jeu qui implique le déguisement et l’incorporation d’un autre personnage, qui dans notre cas était le directeur de l’école. Nous avons dû appliquer nos connaissances cinématographiques comme les plans fermé et ouvert et le positionnement de la caméra.

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Un autre groupe a réalisé une séquence de transgression, dans laquelle un des élèves qui a été puni, en l’absence d’adulte, répond à un appel destiné à la direction et simule être une figure d’autorité de l’école.

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Pendant le visionnage et le montage de ces exercices, nous avons discuté aussi les différentes manières de résoudre la même proposition, les choix réalisés (un groupe, par exemple, a utilisé des plans découpés, alors que l’autre a opté pour un plan séquence) et les difficultés concernant chaque choix.

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Nous avons l’habitude d’analyser nos activités dans notre cahier de cinéma, une sorte de support que nous avons pour nous aider au moment de faire les exercices, les filmages et les débats sur ce sujet.

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Maintenant, au Brésil, ce sont les grandes vacances d’été qui commencent. En février, nous retournerons à l’école et nous commencerons à penser au scénario de notre film !

 

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