Lundi 28 janvier nous avons fait une promenade à l’Abbadia sur la commune de Moca Croci, se trouvant à quelques kilomètres du collège .Sur ce site il y a une jolie chapelle médiévale qui date du onzième siècle , là en petit groupe nous avons pu filmer pour faire l’exercice 2 .Un élève puis un autre tournait un plan autour de diverses sensations et ainsi de suite . Nous nous sommes régalés car le décor était magnifique et les sensations multiples .Nous avons pu mettre en évidence ce que nous avons appris en classe: l’usage de la caméra, les différents plans ( plan de taille, gros plan, plan rapproché…) et la rechercher de sensations autours des 5 sens comme nous l’avions vu dans les extraits de films ( « l’enfant aveugle de HohanvanderKevken »,Helikanga yann le masson,Nuestro Tempo de Carlos Reygadas, » le choeur « de Abbas Kiarostami, les 3 soeurs du Yun Nam de Wang Bing , Hirokasu Kore -Eda …. ainsi que quelques extraits de travaux agricoles).
Pour cela nous avons été accompagné de notre animatrice cinéma bien sur, mais aussi de deux élèves du LEP finosello d’Ajaccio qui avaient participé l’an dernier à ce dispositif ainsi qu’à leur enseignante Marianne Tessier . cela a été un moment fort .
Nous avons posté quelques clichés pour que vous puissiez nous voir à l’oeuvre .
L’aventure va continuer avec l’exercice 3 , mais pour l’instant nous n’en savons pas plus , il faudra attendre le 10 février .
Pour ce dernier exercice, Laurence nous a fait écouter une musique en classe: Elf dance de Sakamato Hiromichi. Nous avons exprimé nos sensations. Cela nous faisait penser : au sifflement du vent, à une maison hantée, un village abandonné, un hôpital psychiatrique, un lieu isolé et surtout des fantômes !
Nous avions une sensation de peur et des frissons. C’était vraiment étrange et angoissant. Le rythme de la musique était celui d’une valse.
Nous avons alors essayé de trouver un endroit à l’école pour pouvoir filmer, sachant que tous les élèves de la classe devaient participer. La maîtresse nous a fait plusieurs propositions. La cave aurait été parfaite mais il y avait un problème de sécurité. Le préau, lui, avait un décor trop joyeux… Euréka ! Elle a pensé au puits de lumière. C’est une petite cour avec un arbre mort tout décharné. Pleine de détritus et laissée un peu à l’abandon, elle est située près du réfectoire.
Le lieu idéal pour tourner notre film d’épouvante !
Nous voulions retrouver dans notre film le rythme de la valse avec beaucoup de mouvement et donner une sensation de tournis. Nous avons pensé que ce serait bien que l’élève qui filme tourne sur lui même.
Quelques carnets de cinéma
La maîtresse nous a maquillés en blanc, avec pour certains des cernes noirs et a distribué des capes noires à quelques élèves. Nous étions vraiment livides et horribles !
Nous sommes descendus dans le puits de lumière et avons formé une ronde. Hannah s’est placée au centre du cercle avec Laurence et a tourné sur elle-même pour nous filmer. Nous étions un peu serrés, il était difficile de se déplacer dans ce petit espace parfois boueux et d’éviter quelques vers de terre.
Nous avons ensuite tourné autour de l’arbre en essayant de reproduire le rythme de la valse. Exercice un peu compliqué compte tenu de nos différences de tailles. Cette fois-ci, notre camarade qui filmait devait rester immobile.
Nous avons alors décidé de constituer deux groupes, les plus petits et les plus grands. Il fallait défiler très vite devant la caméra, dans un sens et dans l’autre, notre cameraman devait faire un gros plan sur nos visages.
Ensuite, nous devions repasser en touchant l’arbre avec des expressions terrifiantes ! C’était un plan américain.
Bartmomiej a filmé le ciel et les branches supérieures de l’arbre en contre plongée. Il est ensuite monté avec Clélie, Margot et Maximilien pour nous filmer en plongée têtes baissées puis têtes relevées.
Au cours de ce troisième exercice, plusieurs élèves se sont relayés à la caméra, au son et à la perche.
Pour le montage avec Laurence, nous aimerions beaucoup que notre film soit en noir et blanc, qu’il y ait des fondus enchaînés, des surimpressions d’ images et pour terminer en beauté un fondu en noir.
N’hésitez pas à écouter cette musique et à exprimer vos propres sensations …
30 de noviembre. Vimos junto a nuestros padres la película: “Las Pequeñas Fugas”; ya habíamos visto dos fragmentos de esta película hace algunas clases. Nos gusto mucho poder verla completa, además en una sala de cine como la del Museo Casa Gustavo Rojas Pinilla en el centro histórico de Tunja.
30 novembre. Nous avons regardé avec nos parents le film: « Les petites fuites »; Nous avions déjà vu deux fragments de ce film il y a quelques classes. Nous avons été ravis de le voir dans sa totalité et dans une salle de cinéma comme laquelle du Musée Maison Gustavo Rojas Pinilla dans le centre historique de Tunja.
23 de noviembre. Lo primero que hicimos en clase fue compartir una torta por el cumpleaños del profesor Ricardo.Luego de este compartir, nuestro profesor Alejandro nos presentó su cortometraje: “sobre mi sombra” que rodó cerca de su pueblo de Nobsa, aquí lo pueden ver:
23 novembre. La première chose que nous avons fait en classe a été de partager un gâteau pour l’anniversaire du professeur Ricardo. Après ce partage, notre professeur Alejandro nous a présenté son court métrage: «Sur mon ombre» qui a roulé près de son village Nobsa, ici vous pouvez le voir:
Luego le hicimos varias preguntas y comentarios cómo los que se pueden ver en este video:
Ensuite, nous lui avons posé plusieurs questions et commentaires comme vous pouvez voir dans cette vidéo:
Juliana: « Là, le court metrage montre quand il était enfant, puis quand la maison est abandonnée, les parents sont partis ».
Juan Javier: «quand il a vu cette cassette (le protagoniste), il s’est souvenu du père, de la maison».
Alejandro nous a également raconté son bref discours sur «Radio Sutatenza», qui était une école de radio pour les agriculteurs en Colombie, il y a de nombreuses années, au dernier siècle. Il nous a également dit que la maison, où il avait filmé, a environ 120 ans.
Sara: Et comment vous avez reussi a faire voir le magnétophone si vieux comme on voit?
Alejandro (professeur): En fait, le magnétophone est vieille.
A continuación, vimos y conversamos sobre los ejercicios de la clase anterior: « A lo largo » y “El encierro”, incluida la versión que hizo Juan José de « A lo largo ».
Ensuite, nous avons vu et discuté des exercices de la classe précédente: « Along » et « Le confinement », y compris la version faite par Juan José de « Along ».
Vimos luego dos fragmentos sobre la sensación de vértigo de las películas: “Vertigo” de Alfred Hitchcock y “Tiempos Modernos” de Charles Chaplin. Algunos comentarios que hicimos aparecen en este video:
Nous avons ensuite vu deux fragments de la sensation de vertige dans les films: « Vertigo » d’Alfred Hitchcock et « Les Temps modernes » de Charles Chaplin. Certains commentaires que nous avons faits apparaissent dans cette vidéo:
Jerónimo: (parlant de ce qu’il aimait) « l’effet de la chute de la dame ».
Alejandro (le professeur) nous a dit que « Vertigo » est un film des années 50/60 et que nous avons sûrement vu plus d’audiovisuel et de cinéma que ce qu’une personne a vu à l’époque, mais toujours l’astuce de la caméra qui montre la regarde du personnage dirigée vers le bas des escaliers, il a attiré notre attention.
Juan Javier: « J’ai aimé cezoom qu’on a vu par les escaliers d’en haut. »
Alejandro nous a expliqué comment ils ont fait cet effet.
Sur le fragment de » Les Temps modernes », Simon demande de quelle année est le film, et Alejandro (le professeur) répond: 1935.
Juan Javier nous raconte que le fragment lui a produit un sentiment de peur et de tranquillité.
Mariana: « on a vu que chaque fois qu’il allait tomber (Chaplin), il ne tombe pas, mais donc on doit beaucoup s’entraîner pour ne pas tomber? »
Jeronimo interrompt: « c’est qu’il passe est qui’ils l’ont peint » (il donne l’astuce utilisée).
Le professeur Alejandro nous a dit que l’astuce de Chaplin en patinant et le vide étaient un modèle, et qu’ils ont joue avec la perspective de la caméra. Il y avait un doute et Jeronimo a expliqué que le modèle était parfaitement placé et avec la distance de la caméra, il donnait ce sentiment de vide.Ensuite, Alejandro nous a montré l’image avec l’astuce utilisée.
Ci-dessous dans la vidéo, nous pouvons voir le témoignage de Yulieth Valentina (12 ans):
«Bonjour, je suis Valentina, en cette période de La Pirinola Filmica, nous avons pu reconnaître de nouvelles sensations et nous avons pu les appliquer. L’une d’entre elles est de savoir comment voler ou comment donner la sensation de suffocation. Dans le court des « Petites fuites » qui nous avons regardé, nous avons pu reconnaître celle du vol (la sensation) et ensuite nous l’avons appliquée dans un court métrage réalisé par nous-mêmes. Nous avons aussi fait des activités avec la touche, l’ouïe, la vue. Cette période a été intéressante car nous pourrons faire un court métrage pour la Cinémathèque française. Merci beaucoup de m’avoir écouté ».
Para finalizar hicimos un ejercicio práctico a partir de este truco de una copa sobre una mesa vista en perspectiva:
Pour finir nous avons fait un exercice pratique à partir de l’astuce du verre sur une table vu en perspective:
Nos hicimos en dos grupos y nos organizamos para trabajar en equipo y poder hacer el truco y el resultado fue el siguiente:
Nous nous avons distribués en deux groupes et nous nous avons organisés pour travailler en équipe et pouvoir faire l’astuce. Le résultat était le suivant:
Nous avons beaucoup aimé les films que nous avons vus à la Cinémathèque jeudi dernier avec des élèves de CM2 de l’école Chaptal (Rentrée des classes de Jacques Rozier, 1956/Notes on the Circus de Jonas Makas, 1966/ Petite Lumière d’Alain Gomis, 2003).
C’était intéressant de répondre aux questions d’Isabelle après les films. Nous avons été plusieurs à aimer parler dans le micro. Mais certains d’entre nous étaient plus timides et n’ont pas osé parler même s’ils connaissaient les réponses.
Yaya: » Dans le film Rentrée des classes, un petit garçon a jeté son cartable dans la rivière parce qu’il avait parié avec un ami. Au lieu d’aller à l’école, le premier jour de classe, René va chercher son cartable et en profite pour jouer dans l’eau et s’amuser avec un petit serpent. J’ai aimé la musique du film quand il voit le serpent et le moment où il mange des figues. »
Chahinez: »Dans le film Notes on the Circus, on voit des acrobates dans un cirque. J’ai trouvé que les images étaient trop rapides et floues. Il y avait parfois les mêmes images mais avec une musique différente: on ressentait une autre sensation. C’était bizarre de voir certaines images superposées. »
Mardochée: » En regardant ce film, j’avais la sensation de vertige comme si j’étais un funambule. »
Mansour: « Moi, j’ai eu un peu mal aux yeux et à la tête. »
Yaya: « J’ai eu peur que le tigre mange les gens! »
On était contents d’avoir la visite du président de la Cinémathèque française, Monsieur Costa-Gavras. Il était accompagné de l’ambassadeur de Corée du Sud ; Daniel et June lui ont dit « 안녕하세요! » (bonjour en coréen!).
Coumba: » Les élèves n’ont pas compris les dialogues dans le film Petite Lumière car il n’y avait pas de sous-titres en français. Comme je parle wolof, c’est moi qui ai traduit en français les paroles des personnages! »
L’après-midi nous avons visité le musée du cinéma avec Mickaël qui était très gentil et nous a raconté comment le cinéma a été inventé.
C’était très intéressant. Nous avons vu plein de machines incroyables; Mickaël nous a montré différentes inventions et nous a expliqué ce qu’étaient l’illusion d’optique et la persistance rétinienne; nous avons aussi parlé de l’importance de la lumière et des moyens de projection.
Là, nous regardions le théâtre d’optique d’Emile Reynaud.
« Quand j’arrive en retard le matin à l’école, je suis stressée, mon coeur bat très fort. »Lilija
1. Tournage du film
Nous étions huit élèves à avoir participé à ce tournage: Anna, Karl, Pauline, Mathilde, Melvil, Camille, Lilija et Halimatou.
Nous sommes sortis de l’école avec Laurence et notre maîtresse. Lilija s’est placée à l’angle de la rue Chaptal afin de commencer sa course.Le premier plan était un plan en pied avec un cadre large. C’était Melvil qui filmait. Lilija devait avoir l’air très essoufflée, fatiguée, triste avec son cartable à moitié ouvert. Il a fallu faire plusieurs prises.
Pour le deuxième plan, nous devions nous mettre à la place du personnage pour la vision subjective.
Karl, Halimatou, Pauline, Anna et Laurence ont couru tous ensemble,ces deux dernières tenaient la caméra en faisant très attention. Karl et Halimatou portaient les casques et contrôlaient le son Là encore, plusieurs prises ont été nécessaires!
Le cinéma, ça ne se fait pas en un claquement de doigts, comme le dit souvent Melvil !!!!!!!!
Afin de faire un gros plan sur les pieds de Lilija, avec ses lacets défaits, Camille a dirigé la caméra vers le sol et a couru à pas chassés. Pauline a également tenté sa chance en filmant en plongée…Ce n’était pas facile ! Pour le gros plan sur la sonnette de l’école avec un cadre serré, Karl et Halimatou étaient nos cameramen.
Afin de filmer le dernier gros plan de Lilija qui parlait dans l’interphone, nous avions utilisé une pipette avec de l’eau pour lui déposer quelques gouttes sur son visage afin de simuler des larmes.
La maîtresse s’était placée dans la loge pour lui répondre. Elle jouait le rôle de la gardienne qui la grondait et lui disait de se dépêcher parce qu’elle était très en retard…
2. Dérushage.
Lors de la séance suivante, c’était génial de découvrir tous les rushes ! Ils n’avaient pas été triés, ni sélectionnés. Nous avions défini 5 séquences, chacune avait un titre. Il y avait différents clips. Ce n’était pas facile de choisir…Nous avons voté à chaque fois.
1. le premier plan, découverte de Lilija qui court
2. vision subjective
3. gros plan des pieds de Lilija
4. gros plan sonnette
5. Lilija qui sonne
3. Bruitages
Nous avons enfin découvert les sons que nous avions enregistrés pour reproduire les battements du coeur et la course de Lilija. Clélie avait apporté un métronome et un réveil. Gabrielle, un micro amplificateur. C’était vraiment impressionnant !
Nous sommes allés au Quai Vauban, dans le centre ville à côté de notre collège qui est aussi en centre ville car il y a un marché de Noël a partir de debut décembre. Nous y sommes allés car c’est un lieu où il peut y avoir pleins de sensations. Par exemple, avec notre groupe, nous avons représenté le goût et la vue.
Pour représenter la vue, nous avons mis une caméra au sol et nous avons marché en face pour faire comme si des gens passaient.
Pour représenter le goût, nous avons acheté des gaufres au nutella et nous les avons mangées !!!!!!!