Commentaires sur : Algérie, histoires à ne pas dire http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2008/02/28/algerie-histoires-a-ne-pas-dire/ Un site utilisant Réseau Blogs de la Cinémathèque française Thu, 31 Dec 2015 10:24:44 +0000 hourly 1 Par : laib http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2008/02/28/algerie-histoires-a-ne-pas-dire/#comment-210 Fri, 30 Jul 2010 10:58:14 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=38#comment-210 tout d’abord, je veux voir ce film afin de pouvoir avoir mon idée dessus.

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Par : Serge Toubiana http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2008/02/28/algerie-histoires-a-ne-pas-dire/#comment-209 Wed, 11 Mar 2009 06:37:15 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=38#comment-209 J’ignore s’il existe un DVD. Je vais me renseigner. Ce serait la moindre des choses, que le film de Jean-Pierre Lledo, « Algérie, Histoires à ne pas dire », soit édité. Avis aux éditeurs. S.T.

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Par : saucede http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2008/02/28/algerie-histoires-a-ne-pas-dire/#comment-208 Tue, 10 Mar 2009 11:18:49 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=38#comment-208 Je n’ai pas eu connaissance de ce film à sa sortie bien que j’habite Paris. Je ne l’ai donc pas vu mais je viens de lire l’ensemble des commentaires. Malheureusement, trop de personnes, aussi bien en France qu’en Algérie, véhiculent des pensées manichéennes. Heureusement, il se trouve aussi des deux côtés de la Méditerranée des gens qui sont des humanistes. Pourriez- vous me dire si ce film est encore projeté ou si on peut trouver aujourd’hui un DVD ? Peut-être encore trop tôt ? Je vais essayer de trouver le DVD: un rêve algérien. Là aussi je n’en ai jamais entendu parler… Merci de répondre à ce bref message.

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Par : ROSSO Jean-claude http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2008/02/28/algerie-histoires-a-ne-pas-dire/#comment-207 Wed, 27 Aug 2008 10:02:11 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=38#comment-207 J’ai hésité avant d’utiliser mon clavier, de crainte d’attiser des polémiques stériles. Je suis pied-noir et j’avais 19 ans quand nous avons quitté notre très cher pays (4ème génération) en 1962. Nous étions de très modeste condition et vivions au milieu de huit familles arabes, sans aucun problème, dans le quartier populaire de la Colonne à Bône (devenu ANNABA).
Je suis consterné par les propos tenus : apartheid (j’étais à l’école avec des arabes), génocide (existait-il une volonté planifiée et délibérée d’une solution finale – je rêve car c’est évidemment faux). Enfin, je découvre que j’étais un occupant. Dans ce cas, nous sommes tous des occupants (les Américains, les Australiens, les Arabes, et oui, et bien sur nous les immigrants). Le système colonial tant décrié n’a pas été mis en place par les pieds-noirs mais par la FRANCE, et appliqué par ses hauts-fonctionnaires.
Bien sûr qu’il y eu des horreurs, mais des deux côtés. Ne peut-on pas, une fois pour toute, se réconcilier et abhorrer les nationalismes excessifs ? Le manichéisme de certains : le bon arabe – le mauvais colon, ou vice versa est stupide, car généraliser un cas particulier c’est lui faire trop d’honneur. Alors, ras le bol quand on me parle d’Ausaresse ; aurai-je l’autorisation de citer Amirouche et nous revoilà partis dans de nouvelles polémiques.
Jean-Pierre LLEDO a tout à fait le droit d’avoir une vision différente de la version officielle et bien souvent tronquée. L’humanisme qu’il met en avant ne doit pas être considéré comme de l’utopie. Bien que cela surprenne, il y a eu en Algérie de véritables liens inter-communautaires mais bien souvent entravés par le religieux. Un dernier mot : respectez nos mémoires réciproques et surtout nos morts ainsi que leurs tombeaux. Car j’ai honte lorsque l’on TAG un lieu de mémoire en FRANCE mais j’ai également honte quand je constate le délabrement cataclysmique du cimetière juif d’Annaba. Je précise que je ne suis pas de confession israélite.
Amicalement à tous les gens de bonne volonté.
Jean-claude ROSSO

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Par : Serge Toubiana http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2008/02/28/algerie-histoires-a-ne-pas-dire/#comment-206 Tue, 29 Apr 2008 18:29:32 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=38#comment-206 Je vous remercie pour votre contribution. Je partage votre pont de vue, sensible et honnête. Je ne crois aucunement que Jean-Pierre Lledo soit suspect de la moindre complaisance à propos du colonialisme. Certains ont tendance à lui faire des procès d’intention, au nom de la seule vision idéologique, souvent aveuglante, de ce qu’est un film. Désolé, un film, c’est autre chose, et cela ne peut pas se résumer à un discours, ou à un montage de discours. Faut-il que nous en soyons là, pour être obligé de le redire ? Amicalement. S. Toubiana.

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Par : Viviane Abrouk http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2008/02/28/algerie-histoires-a-ne-pas-dire/#comment-205 Tue, 29 Apr 2008 11:46:23 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=38#comment-205 J’ai écrit mon précédent commentaire avant d’avoir lu le dernier commentaire paru le même jour d’Aziz Mouats.
Aziz me paraît très clair sur la portée de son argumentation.
D’ailleurs, son remarquable témoignage dans le film de Lledo, comme ses nombreux commentaires parus ici et là, me l’ont fait voir comme un héros tranquille et positif de l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui.
De plus, il y apporte, pour la connaissance de cette période si controversée de la colonisation françaises et sur ses multiples perceptions, bien des informations utiles à la recherche (cf. par exemple, parmi d’autres, son commentaire sur le sauvetage en tout bien tout honneur, par leurs voisins musulmans, des biens des juifs d’Algérie ayant perdu la nationalité française sous le régime de Vichy).
Cependant, qu’il se rassure quand il semble craindre (d’où ses emportements salutaires, à tout prendre, en ce qu’ils permettent de précieuses précisions de part et d’autre) que le montage du film puisse faire de son témoignage un plaidoyer pour la colonisation !
Il ne faut pas prendre les spectateurs pour des imbéciles !
Mais, s’il a LA preuve de la possibilité de cette interprétation, cette perception provient, et il le dit lui-même, de certains milieux, malades de l’ « Algérie française »!
La conception d’un « rôle bénéfique de la colonisation » les aide-t-elle un peu à panser leurs plaies auxquelles on ne peut que compatir, quand on sait la violence de leur arrachement à cette terre ou au ressentiment d’une armée « abusée »?
Peut-être.
Que cette conception d’un « rôle bénéfique » puisse être ressentie comme une provocation de l’autre côté de la méditerranée ?
Sans doute.
Car ce qui est dit dans ce film: ce qui, par petites touches successives, fait pencher, m’a-t-il semblé, impérativement la balance, ce sont les injustices, les humiliations, les inégalités et la dignité de la lutte pour l’indépendance algérienne, quelles qu’en puissent être les conséquences.
Ce sont ces conséquences qui également m’ont laissée KO, après la représentation dans la grande salle de Fos-sur-Mer, le 10 mars (où nous n’étions que cinq spectatrices).
Cela, à l’issue de ma vision, avec mes références issues de mon vécu. Et je crois qu’avec un vécu différent, celles du réalisateur, que j’ai en particulière estime, ne sont pas les mêmes.
Reste le film, avec ses « vérités ».
Elles m’ont paru splendidement et, selon Louisa Ighilahriz, lumineuse ancienne maquisarde que j’ai rencontrée par la suite à Alger, honnêtement recueillies, pour sa part.
Bien cordialement.
Viviane Abrouk

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Par : Serge Toubiana http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2008/02/28/algerie-histoires-a-ne-pas-dire/#comment-204 Mon, 28 Apr 2008 09:22:49 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=38#comment-204 Cher Monsieur, je publie votre texte, long, beaucoup trop long, en faisant un effort. Je le regrette déjà ! Car votre rhétorique est fastidieuse, pleine d’allusions, d’appartés, de réglements de compte. Je défie quiconque d’y comprendre quelque chose. Vous semblez penser que le film de Jean-Pierre Lledo est dirigé contre vous, et que vous en êtes le spectateur principal sinon exclusif. Votre vision des choses en est donc faussée. Dire que le film est « médiatique » est une vue de l’esprit. Franchement, c’est d’une tristesse infinie. Cordialement. S.T.

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Par : Viviane Abrouk http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2008/02/28/algerie-histoires-a-ne-pas-dire/#comment-203 Mon, 28 Apr 2008 08:13:06 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=38#comment-203 Après avoir lu et entendu que ce qui pouvait correspondre aux « Histoires à ne pas raconter », sur l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui, dans le film de Jean-Pierre Lledo, ne recoupait pas nécessairement ce à quoi ces « histoires » se référaient en priorité pour ma part (à savoir, la dignité du combat algérien pour l’indépendance et la nécessité de sa radicalisation), je reviens à la charge (contre ceux qui l’attaquent).
Il me semble que la multiplicité des visions et des interprétations possibles, rend d’autant plus compte de la richesse de ce film, beau et dérangeant, à voir absolument.
Viviane Abrouk

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Par : Aziz Mouats http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2008/02/28/algerie-histoires-a-ne-pas-dire/#comment-202 Mon, 28 Apr 2008 00:02:38 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=38#comment-202 Réponse à Jean-Pierre Lledo.
A la sortie du film et son accueil âprement disputé, notamment par la presse algérienne, J-P Lledo était attaqué de toutes parts. C’est auprès de moi qu’il trouvera le réconfort et le soutien qu’il attendait de ses amis. Au moment où cette pression se faisait de plus en plus forte, il aura trouvé en moi un allié inflexible. A chaque tentative larvée de diffusion, c’est à mes cotés que le réalisateur venait chercher un réconfort que je ne lui ai jamais refusé, ni monnayé. Pourtant, j’étais loin de partager toutes les lectures qu’il aura faites des témoignages de Skikda. En ne me prononçant que 7 mois après avoir visionné le film, je voulais donner aux spectateurs enfin avertis une autre grille de lecture. Dans ma mémoire d’enfant rescapé, je pensais sérieusement que les 23 hommes de la famille qui avaient été enlevés le 23 août 1955 allaient revenir à la fin de la guerre. Il n’en fut hélas, rien. Il fallait se résoudre à en faire le deuil. Mais ça, personne ne nous y avait préparés. C’est pourquoi, dans un siècle, dans un millénaire, je continuerai de réclamer justice. Or, que se passe-t-il lors du visionnage du film ? Ce « Aziz » si troublant et si juste, aurait-il soudain rejoint le clan des néocolonialistes ? Aurai-je, malgré l’intense douleur qui continue de m’habiter, trouvé quelques vertus au système colonial, au point de donner l’impression de le regretter ? L’engagement de ma famille auprès du FLN, le sacrifice des miens –y compris dans l’Algérie algérienne-, ne sont en aucune manière contestables. Malencontreusement, vus d’ici, certains passages du film le laissent poindre. Cette lecture possible ne pouvait me laisser froid. Il me fallait absolument rétablir la vérité. C’est ce qui semble déplaire profondément à J-P Lledo. Qui oublie que notre contrat moral, mais également éthique, ne stipulait nulle part que j’étais un acteur godillot. Dans son film, je ne cherchais nullement à écrire l’histoire, je me contentais de la subir. C’est atrocement pénible et douloureux. C’est pourquoi, lorsque J-P Lledo parle de la chape de plomb et de la pression des autorités, il me fait un procès injuste et inutile, voire loufoque. En parlant de procès d’intention, il fait diversion uniquement pour se déculpabiliser. L’accueil fait à son film par d’éminents historiens (Gilles Manceron, Gilbert Meynier, Benjamin Stora, Daho Djerbal, Med Harbi…), que l’on ne peut soupçonner de subjectif, est suffisamment éloquent. Au lieu de croiser le verbe avec eux, il préfère distiller des flèches incendiaires et faciles vers ceux qui osent un avis différent. Après tout, son film est un véritable succès médiatique, qu’aucun documentaire ne peut lui disputer. Il devrait se suffire de ce triomphe, au lieu de chercher des victimes expiatoires qu’il tente d’accabler en les entraînant dans un combat d’arrière-garde. Franchement, je croyais que l’histoire du nombre de victimes avait été définitivement réglée par nos échanges sur « le Soir d’Algérie ».
« Au moins 12.000 victimes »
Mais voilà qu’il s’entête à nouveau à contester les chiffres de la répression. Les chiffres ronds semblent l’importuner au point qu’il ne s’embarrasse pas d’en parler avec dérision. Mais Monsieur Lledo, ce sont des chiffres éloquents en matière de barbarie coloniale. Les 12.000 victimes algériennes du 20 août ne sont pas une invention de Aziz Mouats. Benjamin Stora parle « d’au moins 12.000 », ce qui suppose qu’elle furent plus nombreuses. Chercher à minimiser, comme il le fait par ailleurs pour les 45.000 morts du 8 mai 45 ou les 1,5 millions de la guerre d’Algérie, est très étonnant de la part de quelqu’un qui se défausse à chaque fois de ne pas être historien. Mais d’où lui vient cette volonté de contester ce que d’authentiques historiens rappellent avec constance ? Pourtant, il n’hésite pas à faire des parallèles d’historiens lorsqu’il croit déceler une « traçabilité » entre le combat libérateur contre l’oppression coloniale et le combat pour les libertés dont la Kabylie et d’autres régions d’Algérie sont continuellement le théâtre. A un moment de sa réponse, j’ai cru déceler une jubilation que j’espère furtive, suite aux événements dont fut le théâtre la ville oasienne de Berriane. Le cinéaste semble y détecter une résurgence des luttes inter-ethniques qu’il met en exergue dans son documentaire. Sinon, comment expliquer la mise en évidence de l’affrontement entre Mozabites et Arabes ?
Par ailleurs J-P Lledo soutient que l’Etat algérien aura fait pression sur les personnages afin qu’ils se désolidarisent d’avec le film. Ou il en dit trop, ou il n’en dit pas assez. L’accusation est suffisamment grave pour que J-P Lledo ne puisse en aucune manière s’en laver. S’il possède la moindre preuve, il faudra qu’il ait l’honnêteté de nous éclairer. En tout cas, en ce qui me concerne, je ne cesse de soutenir la projection du film. (…) S’il est vrai que son film a quelques difficultés avec le ministère de la culture, qu’il se rassure, les DVD circulent allègrement dans le pays. Encore une fois, J-P Lledo entretien l’amalgame, jetant l’opprobre, pour ne pas en dire davantage, sur ses autres principaux personnages.
Récupération extrémiste
A ce rythme, il va finir par se fâcher avec tous ses amis. A qui il faudra expliquer pourquoi il ne se prononce pas sur l’accueil que lui réservent les irréductibles de la sphère « Pieds-noirs » dont on peut prendre connaissance sur le site http://www.infopn.net/infopn/rubriques/echodesmedias/lledo-senouci.html , où on peut lire en guise d’introduction que « Monsieur Lledo est devenu un Pied-Noir comme les autres. Curieusement, il développe aujourd’hui des arguments que nous tous aurions pu écrire… ». Poursuivant son procès, le cinéaste soutient avoir « restitué avec honnêteté son besoin (à Aziz) de reconnaissance publique de l’engagement révolutionnaire de sa famille, sa quête de vérité par rapport à la mort suspecte de son oncle, chef local de l’ALN, vendu par les siens selon l’hypothèse des Mouats,…. ». Si j’approuve sans réserves la première partie de la phrase, je ne peux ne pas m’interroger sur ses intentions quand il parle de l’oncle « vendu par les siens ». Vu sous cet angle, le lecteur ne peut en aucune manière douter de l’appartenance des traîtres. Là, en matière de mauvaise foi et de manipulation, J-P Lledo fait très fort, puisqu’il offre l’image d’une famille de renégats ; reprenant presque mot pour mot le texte publié sur le site de Légion étrangère, dont il a connaissance, où mon oncle Lyazid est accusé de terroriser sa famille. Troublant est le comportement de J-P Lledo à cet égard. Lui qui sait pour l’avoir rencontré que le « donneur de Lyazid » appartient à la tribu de sa belle-famille. En parlant des « siens », il entretient sciemment un amalgame. D’autant que dans le film, un témoin, le moudjahid Larroum, dira sans aucune hésitation que la mort de Lyazid est le fruit d’une trahison. Ses auteurs sont connus et c’est grâce à la caméra de JP Lledo qu’ils sont définitivement confondus. Lorsque je l’accuse ouvertement de trahir les témoignages, l’auteur du film parle de chape de plomb, exercée par les responsables algériens !!! En matière d’esbroufe, on ne peut faire mieux. Il n’y a de pire aveugle que celui qui ne veux voir. De là à se joindre à la cohorte des partisans d’une Algérie heureuse et multiethnique que le FLN, par son combat libérateur aurait irrémédiablement compromise, il y a un pas que JP Lledo ne cesse d’accomplir.
Aziz Mouats, Mostaganem.

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Par : Serge Toubiana http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2008/02/28/algerie-histoires-a-ne-pas-dire/#comment-201 Thu, 24 Apr 2008 18:22:34 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=38#comment-201 Le film de Jean-Pierre Lledo provoque des réactions passionnées et passionnelles. Cela n’a rien d’étonnant, car il touche à un sujet intime, enfoui au coeur même de l’Histoire algérienne depuis plus de 40 ans, et qui demeure aujourd’hui encore tabou. Le film de Lledo ose remettre en cause, par le jeu des témoignages, donc par la parole, le souvenir et l’émotion du souvenir, une doxa solidement installée dans les esprits de la plupart des protagonistes. J’ai dit tout le bien que je pensais de ce film, l’émotion qui s’en dégageait, née d’une volonté farouche, entêtée, de débusquer la vérité, au-delà des slogans et des grandes idées toutes faites. Plusieurs lecteurs de mon blog écrivent et réagissent, tant mieux. Je leur laisse la parole, comme je laisse aussi la parole à Jean-Pierre Lledo, qui est d’abord et avant tout un cinéaste, c’est-à-dire un homme qui s’exprime par ses images, par les sons et les voix qu’il enregistre. Il me semble que sur cette question encore brûlante, personne ne doit s’arroger le droit d’avoir le dernier mot. Plus important, me semble-t-il, c’est justement que les bouchent s’ouvrent. Et que le film soit vu ! S.T.

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