Commentaires sur : De passage à Saint-Etienne… http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2011/11/21/de-passage-a-saint-etienne/ Un site utilisant Réseau Blogs de la Cinémathèque française Thu, 31 Dec 2015 10:24:44 +0000 hourly 1 Par : ROY http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2011/11/21/de-passage-a-saint-etienne/#comment-1316 Sun, 16 Nov 2014 20:19:55 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=771#comment-1316 Quelle émotion! j’étais là et je l’ai vu, je l’ai écouté. Je suis restée au fond de la classe mais il ne m’a jamais quitté.

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Par : CATHERINE http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2011/11/21/de-passage-a-saint-etienne/#comment-1315 Sat, 14 Jan 2012 00:09:24 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=771#comment-1315 Truffaut était un « voyou au sens noble du mot », je cite Gérard Depardieu,
dans le beau numéro spécial des Cahiers du Cinéma que vous lui aviez consacré, peu de temps après sa disparition, Le Roman de François Truffaut. « C’était un révolté, ça a toujours été un révolté » poursuit-il, mais après avoir admis qu’il avait été (aussi) injuste avec lui au départ, mais parce qu’il ne le connaissait pas…

C’est sans doute le cas de monsieur…

Ces photos m’ont également beaucoup émue et rappellent que Truffaut aimait souvent filmer les personnages de ses films, dans leur travail, dans leur vie quotidienne.

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Par : serge toubiana http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2011/11/21/de-passage-a-saint-etienne/#comment-1314 Sat, 31 Dec 2011 17:34:07 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=771#comment-1314 1. Truffaut avec un T. 2. Votre commentaire est indigne.

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Par : Paul Carlé http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2011/11/21/de-passage-a-saint-etienne/#comment-1313 Fri, 30 Dec 2011 13:49:55 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=771#comment-1313 Bonjour ;
un bon bourgeois de droite, Truffaud, chez les ouvrières

Bravo !
Paul Carlé

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Par : Alain Renaud http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2011/11/21/de-passage-a-saint-etienne/#comment-1312 Wed, 07 Dec 2011 09:30:38 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=771#comment-1312 Merci de ce témoignage d’un cinéphile en gestation que l’époque n’a pas rendu amnésique…Les Rencontres ont laissé des traces encore vives, c’est bon à savoir…Ici on s’y emploie sérieusement, il y a quelques beaux projets dans l’air mais les temps sont durs pour la culture comme pour le reste.
Affaire à suivre donc. Cordialement. AR

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Par : Olivier Père http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2011/11/21/de-passage-a-saint-etienne/#comment-1311 Mon, 28 Nov 2011 16:18:07 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=771#comment-1311 Jeune cinéphile, stéphanois d’adoption, j’ai vu grâce aux Rencontres Cinématographiques, sur grand écran et à la suite, King Kong et The Leopard Man, un samedi après-midi. A douze ans cela ne s’oublie pas. J’espère que cette manifestation pourra un jour renaître de ses cendres, et offrir des merveilles aux spectateurs.

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Par : Vince Vint@ge http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2011/11/21/de-passage-a-saint-etienne/#comment-1310 Tue, 22 Nov 2011 23:25:12 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=771#comment-1310 C’est émouvant de voir François Truffaut sur ces photos inédites.
Merci Serge de nous les dévoiler via ce blog.
Voilà bien un cinéaste qui nous manque.
A noter que, sur la 3e photo, l’écharpe blanche semble faire école : Alain Renaud l’a adoptée !

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Par : Alain Renaud http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2011/11/21/de-passage-a-saint-etienne/#comment-1309 Tue, 22 Nov 2011 14:48:34 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=771#comment-1309 Un grand merci Serge pour ce compte-rendu élogieux et amical des trop courts mais vrais moments cinématographiques que nous venons de partager en nous livrant à l’éloge de l’ombre. Ces journées ombreuses, parfois ténébreuses mais toujours lumineuses que Pierre-Albert Perrillat, architecte, et moi-même (philosophe) nous organisions pour la 3è année consécutive pour les étudiants de l’Ecole d’Architecture, auront été un vrai bonheur ; et sans nul doute, la dernière journée dédiée à Fritz Lang, couronnée par la projection en ta présence de la magnifique version restaurée de Metropolis restera dans la mémoire des étudiants et du public venus en nombre participer à l’événement dans la belle salle du France. Je me fais donc le porte-parole de mes amis de l’Ecole d’Architecture et du France sans lesquels ces journées n’existeraient pas, pour te remercier chaleureusement de ta contribution. Le cinéma que nous aimons et que nous défendons ici comme là (non sans difficulté mais avec pugnacité) a aujourd’hui plus qu’hier un grand besoin de ce type de rencontres du « premier type », et sois certain que nous nous emploierons sans relâche pour qu’elles soient suivies d’autres journées aussi essentielles ; il y va de la reconquête et surtout de la reconstitution d’un public exigeant de « ciné-fils » capables de rêver, d’imaginer « plus haut que leur c… »
Dans ton blog, tu rappelles à juste titre mon attachement indéfectible de (grand) père fondateur à l’histoire des Rencontres Cinématographiques de Saint-Etienne tuées en plein vol, il y aura bientôt 30 ans, par la bêtise politicienne. Ces Rencontres je les ai créées suite à une discussion de bistrot (avec le cinéaste Jean-Daniel Simon), puis animées avec Nella Broussou et une belle équipe de copains tout dévoués à la grande cause du cinéma d’auteur, grâce au soutien de la municipalité d’union de la gauche (et non pas communiste), grâce à l’appui sans faille de la Société des Réalisateurs de Films, grâce enfin et surtout au plébiscite d’un public qui ne cessera de croître du début à la fin de leur trop brève aventure (80 000 entrées en 1983). Comment oublier ces mois cinéphiliques énormes, intenses, ouverts aux quatre vents de la création, comment oublier cette incroyable boulimie cinématographique qui, cinq années durant, s’empara de milliers de spectateurs ? Comment oublier tous ces auteurs (François Truffaut bien sûr, mais aussi Louis Daquin, Alberto Lattuada, Claude Autant-Lara, Claude Miller, Bertrand Tavernier, Michael Powell, Francesco Rosi, Luigi Comencini, Raymond Depardon, René Vautier, Ettore Scola, Ken Loach, Joseph Losey, Miklos Jancso, Krystof Zanussi, Agneska Holland, Judith Elek, Peter Fleischman, Jerzy Kawalerowicz, Denys Arcand, Claude Jutra…sans oublier des comédiens non moins inoubliables : Jean-Pierre Aumont, Jean Dasté, Marcello Mastroianni, Leslie Caron, Françoise Arnoul, André Dussollier…- qui, avec une générosité totale, dépensèrent sans compter leur temps le plus précieux pour « descendre » en plein hiver à Saint-Etienne, non pas pour vendre leur film ou leur image mais pour défendre et faire partager leurs idées de cinéma à leurs pairs et au grand public. François Truffaut fut emblématique de cette formidable attitude hautement politique et spirituelle lorsqu’il nous formula ses deux souhaits les plus chers : rencontrer des enfants dans un collège de banlieue, saluer les ouvriers occupant Manufrance (avec en soirée la projection de La Nuit américaine)…Chapeau bas. Et si les Rencontres finiront par devenir un mythe, elles le devront non seulement à la qualité et à la quantité des films projetés pendant leur courte existence (près de 2 000 longs-métrages et 30 pays différents…) mais à la générosité, l’engagement de ceux et celles qui faisaient le cinéma (et le font encore pour certains) en le concevant comme partage sensible de pensée et non comme petit monde divertissant faits de paillettes, de recettes et d’exploitation des regards perdus (les formidables photos de Roger Oleszczak, aujourd’hui encore largement inédites par manque de moyens témoignent magnifiquement de ces moments d’exception). J’aimerais croire que les images et les imagiers des temps présents cherchent encore à respirer et à diffuser au plus grand nombre l’air du grand large et des cîmes…
Cela dit, par-delà l’inévitable nostalgie, sache que je ne cultive ni l’art funéraire des regrets éternels ni a fortiori les aigreurs maladives de la rancoeur ; le passé ne me « branche » que pour autant qu’il permette aux esprits d' »assumer joyeusement les risques de l’époque » comme disait le vieux Nietzsche, autrement dit qu’il ouvre grande aux corps et aux âmes l’aventure exaltante et risquée des devenirs.
Aussi bien, si de nouvelles rencontres cinématographiques devaient voir le jour à Saint-Etienne – l’idée même de « rencontre » me paraît d’une actualité et d’une nécessité absolues -, je ne les imagine que « laissant les tombes en paix », portées par de nouvelles forces capables de « s’emparer de l’éternellement vivant » (toujours pour parler nietzschéen). Capables donc de conjuguer le passé au futur en termes d’oeuvres, d’auteurs, de lieux et de publics. Inutile de te dire que si ce genre d’idées et de rêves de cinéma (largement incongru il faut le rconnaître) devait passer aux actes, je ne manquerais pas cette fois encore de faire appel à ton aide et d’en appeler à l’intervention active de ceux et celles qui veulent encore, par temps stagnants de basses eaux et de marécages en tous genres, qu’une haute idée du cinéma et de l’image continue d’enchanter et d’illuminer les regards, au plus profond des salles obscures.
Amen.

Alain Renaud

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