Commentaires sur : Conversation avec Alain Cavalier http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2012/04/28/conversation-avec-alain-cavalier/ Un site utilisant Réseau Blogs de la Cinémathèque française Thu, 31 Dec 2015 10:24:44 +0000 hourly 1 Par : cédric Nové-Josserand http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2012/04/28/conversation-avec-alain-cavalier/#comment-1402 Thu, 14 Jun 2012 13:12:39 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=918#comment-1402 cednj1@yahoo.fr
Bonjour, qui pourrait me dire si il est possible de se procurer un petit court métrage où Alain Cavalier parlait de peinture, de portait avec tant de sensibilité !…qui, il y a une quinzaine d’années était disponible sur cassette vidéo vhs, je ne me souviens plus du titre de ce petit film !

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Par : Leymonie http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2012/04/28/conversation-avec-alain-cavalier/#comment-1401 Thu, 24 May 2012 15:05:40 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=918#comment-1401 Heureux qui observe son enseignement, il est magnifique

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Par : Gilles http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2012/04/28/conversation-avec-alain-cavalier/#comment-1400 Wed, 23 May 2012 16:44:02 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=918#comment-1400 Bonjour Frank,

Cela fait plaisir de vous relire.

Je vous redonne mon mail car j’aimerais vous parler. N’hésitez pas à me laisser vos coordonnées (ce qui vous arrange).
A bientôt.
gilleslyoncaen@yahoo.fr

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Par : Frank AIDAN http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2012/04/28/conversation-avec-alain-cavalier/#comment-1399 Thu, 03 May 2012 11:52:49 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=918#comment-1399 Cher Messieurs,

En réponse rapide à la question de Vince, je dis que oui, mais en tant que lecteur fidèle depuis plus de trente années des CAHIERS aussi depuis vingt années de TRAFIC et fort peu en tant que spectateur. Il va de soi qu’une rétrospective de MEKAS serait la bienvenue et prendrait ainsi place dans l’aspect « pointu » de la programmation de la CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE (voilà quelques mois, dans ce même blog, j’avais eu l’occasion de décrire la summa divisio de cette programmation qui était alors quelque peu attaquée sur un flanc, celui des « paillettes » pourtant aussi séduisantes qu’indispensables).

Alors, oui, mille fois oui, à MEKAS.

Amitiés cinéphiles.

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Par : Vince Vint@ge http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2012/04/28/conversation-avec-alain-cavalier/#comment-1398 Tue, 01 May 2012 23:00:29 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=918#comment-1398 Frank AIDAN : « CAVALIER est un diariste de la caméra »
Tout à fait, et vous ne manquez pas d’évoquer, pour ce genre qu’est « l’autofiction », « LA PUDEUR OU L’IMPUDEUR » d’Hervé GUIBERT. Mais juste une question Frank AIDAN, dans cette contrée-là, connaissez-vous le travail de Jonas Mekas ?

Et deux questions pour Serge Toubiana :
1) Savez-vous si Alain Cavalier suit le travail de Jonas Mekas ?
2) Une rétrospective Jonas Mekas serait-elle possible à la Cinémathèque française ?
(D’autant plus que l’artiste est encore vivant, ainsi on pourrait honorer son cinéma expérimental… en sa présence).
Cdlt,
VV

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Par : serge toubiana http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2012/04/28/conversation-avec-alain-cavalier/#comment-1397 Mon, 30 Apr 2012 15:37:19 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=918#comment-1397 Merci pour votre long message et vos compliments. C’est parce qu’il est démocrate qu’Alain Cavalier s’intéresse aussi à la politique. Comme en témoigne Pater, son dernier film, où il s’est mis dans la peau d’un président de la République. Rien que pour cela, je doute qu’il se désintéresse de l’actuelle campagne présidentielle. Mais je n’ai pas à parler pour son compte. Quant à moi, sachez qu’elle m’intéresse beaucoup, cette campagne finissante, et qu’elle interpelle aussi les cinéphiles…

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Par : Frank AIDAN http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2012/04/28/conversation-avec-alain-cavalier/#comment-1396 Mon, 30 Apr 2012 09:20:15 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=918#comment-1396 Chers Messieurs TOUBIANA et CAVALIER,

Quelle réjouissance, en ce temps de période électorale où les deux derniers candidats en lice tentent d’obtenir qu’un maximum de personnes pensent exactement la même chose au même moment (à la recherche du plus grand dénominateur commun), de croiser la singularité absolue d’Alain CAVALIER soit se penchant sur la vie d’untel ou d’untel avec un regard d’une égale intensité, parfaitement démocratique (que le sujet de tel segment de « VIES » (2000) soit un chirurgien réputé ou de tel autre segment, un modeste boucher, voire WELLES lui-même hyper présent encore qu’invisible à l’image) soit encore, donnant à voir son propre regard, ou se tirant le portrait face caméra par de savants effets de miroir qui paraissent pourtant la simplicité et l’évidence mêmes (« LE FILMEUR » (2005)). On est ici dans l’expression du plus petit commun dénominateur, certainement pas la volonté de plaire à tout prix au plus grand nombre, mais au contraire, celle d’être puis de rester soi quoiqu’il en coûte en termes d’indépendance (de production et de diffusion) et de réception par le spectateur (comme le disait AC hier soir, l’intimité réelle au cinéma dérange certains).

Découvrant justement hier soir « LE FILMEUR » sur le très grand écran de la salle LANGLOIS, après avoir revu « VIES » une douzaine d’années après sa découverte, je me demandais tout au long de la projection – pas seulement cela, mais quand même – à quel courant cinématographique contemporain ou proche de nous pouvait bien appartenir Alain CAVALIER. À défaut de trouver une réponse si ce n’est celle d’un cinéma et, plus généralement d’une oeuvre, tellement « sui generis », l’on se pose très trivialement la question de savoir comment c’est fait. Drôles d’images au fond qui donnent autant d’importance à l’être aimé qu’à tel événement parfois historique (chacun à sa manière : le 11 septembre, la débandade de l’équipe de FRANCE en 2002 contre le SÉNÉGAL, la jupe conservée par la très prévoyante Monica…) ou à un… ver de terre dont la taille sur l’écran est au fond, par report d’échelle, celle d’un être humain dans la réalité. Sur le comment c’est fait de cet aspect de l’oeuvre, celle à la première personne, première réponse, CAVALIER est un diariste de la caméra attiré par la proximité, le gros plan et même le très gros plan, parfois l’infinitésimal. La meilleure métaphore de cette branche de l’oeuvre, c’est dans « VIES », le petit puits de lumière autour duquel s’affairent le Professeur POULIQUEN et son équipe, si petit puits que de temps à autre, l’artiste filme l’écran de télé donnant une image plus grande et dense, également précise et signifiante de ce qu’il y à voir dans le puits de lumière vers lequel notre oeil à nous se porte par réflexe, même si l’on sait que l’on n’y verra rien. Force centripète, aimantation, désir de voir, le cinéaste sait et nous le dit avec une finesse qui serait presque son chiffre, que c’est là que « ça se passe » mais que tout ne sera pas visible.

Deuxième orientation : après avoir tourné et retourné pendant la projection du « FILMEUR », les milliers d’autres images vues, ce film fait penser à un chef-d’oeuvre, peu vu, mal vu, unique film de son auteur, « LA PUDEUR OU L’IMPUDEUR » d’Hervé GUIBERT. L’on se souvient que peu avant sa mort, en 1990, le grand écrivain s’était vu confier une caméra vidéo pour filmer… ce qu’il voulait, son quotidien, sa maladie, son corps, la mort au travail. Je n’ai pas revu le film depuis sa diffusion télé, mais je me souvient très bien que HG donnait un plan fixe d’une opération et que l’on retrouvait l’éclat vif et mystérieux du puits de lumière, aussi qu’il s’ingéniait à tourner seul (ou à donner cette impression) donc à jouer sur les plans fixes, les ouvertures suffisamment larges pour qu’il puisse ensuite, dans un second temps, entrer en toute quiétude dans le plan sans contrôler celui-ci au moment de sa réalisation à travers le viseur ou le petit écran de la caméra, etc. Mais surtout, la clé donnée rétrospectivement par GUIBERT sur le journal intime et filmé d’Alain CAVALIER est dans le titre et plus encore, dans la conjonction qui m’a intriguée pendant des années et que j’ai enfin comprise hier soir grâce au « FILMEUR ». Au fond, regarder autour de soi, scruter, aller vers, de l’oeil à l’être ou à la chose, le cas échéant, filmer, génère sans arrêt cette question de la pudeur ou de l’impudeur. Trop près, trop loin, pudeur/impudeur du filmeur, et la réaction du sujet conditionne sans cesse le regard de CAVALIER, mais jamais dans un sens univoque (la mère filmée en train de dormir qui se réveille soudainement et s’exclame en souriant : le plan s’achève aussitôt – la compagne souffre et manifeste son agacement causé par la caméra intrusive : le filmeur continue quand même à poser ses questions, etc).

En dernière instance, il semble que le but d’Alain CAVALIER en filmeur, soit de créer un rapport dialogique avec le sujet filmé, être humain ou animal (il faut voir le bestiaire de ce film qui eût ravi André BAZIN), qu’importe, chacun dispose de son espace et de son temps, jouit souverainement du droit de s’exprimer ou de se taire, de rester dans le cadre ou d’en sortir. La poule, elle, a décidé de franchir le seuil.

CAVALIER est décidément un très grand démocrate.

Merci infiniment pour cette rétrospective et la généreuse présence d’Alain CAVALIER.

Amitiés cinéphiles à tous deux.

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Par : CATHERINE GIRAUD http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2012/04/28/conversation-avec-alain-cavalier/#comment-1395 Sun, 29 Apr 2012 14:58:19 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=918#comment-1395 Ce sont encore de belles soirées qui nous ont été offertes, vendredi et hier soir (jeudi, hélas, séance complète) ; moments magnifiques d’intelligence, d’élégance et d’humour grâce à la présence généreuse d’Alain Cavalier dont je ne connaissais que La Chamade, sublime.

Quel bonheur de découvrir Le combat dans l’île et l’Insoumis et l’on se demande comment il est possible de ne pas connaître ces films…

En attendant la suite des ces conversations, attendues désormais impatiemment, merci !

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Par : serge toubiana http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2012/04/28/conversation-avec-alain-cavalier/#comment-1394 Sat, 28 Apr 2012 15:47:25 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=918#comment-1394 Oui, c’est ce qu’il souhaitait.

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Par : Gould http://blog.cinematheque.fr/sergetoubiana/2012/04/28/conversation-avec-alain-cavalier/#comment-1393 Sat, 28 Apr 2012 15:08:13 +0000 http://blog.cinematheque.fr/?p=918#comment-1393 Est-ce parce qu’A.Cavalier a tenu à être présent à chaque projection que les films ne passent qu’une seule fois? Dommage.

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