Ejercicio 1: « Un sentimiento / una foto ».

¡Hola, amigos de todo el mundo! Este primer ejercicio ha sido muy divertido y emocionante y en él hemos podido poner en práctica lo aprendido hasta el momento sobre la puesta en escena. El proceso ha sido más o menos el siguiente:

Bonjour, amis du monde entier! Le premier exercice a été très amusant et passionnant. Nous avons pu mettre en pratique ce sur quoi nous avons travaillé jusqu’à maintenant : la mise en scène. Voilà comment nous avons procédé :
1-Decidir el sentimiento a comunicar.
   Choisir un sentiment.
2-Escoger los « actores » que lo representarían.
Choisir les acteurs qui vont devoir jouer ce sentiment.
3-Escoger, dentro de la propia escuela, el sitio para realizar la foto.
Choisir le site, à l’intérieur de l’école, où réaliser la photographie.
4-Ensayar en el sitio, la mejor disposición de los personajes que ayude a transmitir el sentimiento. (Distancia entre ellos, relación de altura, expresión corporal, etc.)
    Faire des répétitions sur le site en cherchant la meilleure disposition pour les personnages, celle qui va aider à transmettre le sentiment (Distance entre eux, hauteur, expressions corporelles etc…)
5-Escoger el ataque de la cámara que mejor exprese el sentimiento de los personajes. (Distancia entre la cámara y los presonajes, selección de la óptica, del foco, altura e inclinación de la cámara, etc.)
   Choisir l’attaque de la caméra qui exprime le mieux les sentiments des personnages (distance entre la caméra et les personnages, sélection de l’objectif, de la focale, de la hauteur, inclinaison de la caméra…)
6-Realizar la foto.
   Réaliser la photographie.

Como se hicieron varias tomas de cada foto, después de la realización tuvimos un proceso similar a la edición, en el que, junto al intervenant Ríguel, cada uno de nosotros escogió cuál de todas las tomas había sido la mejor.

Comme nous avons pris plusieurs prises pour chaque photographie, nous avons du effectuer un choix, proche du processus de montage, où avec l’intervenant Ríguel, chacun de nous a choisi laquelle des photographies lui semblait la plus réussie.

Los resultados fueron:
Voilà les résultats :

Miedo (I)

Aranay escogió el tema del miedo, y para representarlo, escogió al personaje que asusta /Brianna) en una posición superior al que siente miedo (Carlos Victor), quien está abajo y se encoge por el miedo. El ataque ha sido en contrapicado, dejando borrosa a Brianna y enfocado a Carlos, para enfatizar su miedo.

Aranay a choisi de mettre en scène la peur, et pour la représenter, a  placé le personnage qui fait peur(Brianna) dans une position supérieure à celui qui a peur (Charles Victor). Ce dernier est en bas de l’image, comme rétrécit par la peur. L’attaque a été choisie en contreplongée, en laissant Brianna dans le flou et en faisant le point sur Charles, pour souligner son expression.

Alegría

Brianna ha escogido el encuentro entre dos amigas, (Aranay y Gleysi), una llega de viaje y la otra la recibe de brazos abiertos. La distancia entre ellas enfatiza el tiempo que han estando sin verse y la tensión de la carrera hasta que lleguen a abrazarse.

Brianna a choisi de mettre en scène les retrouvailles de deux amies, (Aranay et Gleysi). L’une revient d’un voyage et l’autre la reçoit à bras ouverts. La distance entre celles-ci souligne le temps qui a passé sans qu’elles ne se voient et la tension de la distance qui les sépare avant qu’elles ne puissent s’embrasser.

Tristeza (I)

Carlos Victor ha escogido a un niño negro (Gelvel) que vive en un pais hipotético en el que aún abunda el racismo. El niño ha sido regañado por su profesor solo por el hecho de ser negro. La elección del blanco y negro para la foto también enfatiza el sentimiento de tristeza. Es la única foto en la que uno de los dos presonajes principales (el profesor) aparece fuera de cuadro.

Charles Victor a choisi un enfant noir (Gelvel) vivant dans un pays hypothétique où le racisme est très présent. L’enfant a été grondé par son professeur uniquement car il est noir. Le choix du noir et blanc pour la photo souligne le sentiment de tristesse. C’est la seule photo dans laquelle un personnage (le professeur) apparaît hors-champ.

Indiferencia

Dainier escogió el tema de la indiferencia, y para esto, una muchacha (Aranay) que quiere pedirle algo a otra (Brianna) que se cree más importante, de ahi el hecho de que le dé la espalda y no la mire a la cara. El ataque en contrapicado también la hace parecer superior ante la otra, que se acerca en actitud de súplica.

Dainier a choisi de mettre en scène l’indifférence. Une jeune fille (Aranay) veut demander quelque chose à une autre (Brianna) qui se croit très importante. Elle tourne le dos et  ne la regarde même pas l’autre personnage. L’attaque en contreplongée la fait paraître supérieure à l’autre jeune fille qui s’approche dans une attitude de supplique.

Curiosidad

 

Para comunicar la curiosidad, Dayana escogió a una chica (Brianna) que quiere escuchar la conversación de dos amigas (Gleysi y Mayrelis). Dayana logró cumplir cabalmente una de las ideas del ejercicio: que el sentimiento se transmita por la puesta en escena y no por el rostro de los actores. A la hora de decidir el ataque, dudamos entre poner la cámara dentro o fuera de la habitación, pero decidimos ponerla dentro y más cerca de Brianna, de esta manera, el espactador siente tanta curiosidad como ella por saber de qué hablan las amigas.

Pour communiquer la curiosité, Dayana a choisi de mettre en scène une fille (Brianna) qui essaye d’ écouter la conversation de deux amies (Gleysi et Mayrelis). Dayana a parfaitement réussi à accomplir l’une des idées de l’exercice : que le sentiment se transmette par la mise en scène et non par le visage des acteurs. Au moment de choisir l’attaque, nous hésitons entre mettre l’appareil photo à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison. Nous décidons finalement de la mettre à l’intérieur et plus près de Brianna, de cette façon, le spectateur ressent autant de curiosité que Brianna et veut aussi savoir de quoi parlent les amies.

Miedo (II)

Eriel quiso hablar del miedo de otro modo. En este caso, una chica (Nayla) quiere alcanzar una fruta en un árbol y en su camino encuentra una peligrosa araña. En este caso, en el ataque decidimos estar más cerca de la araña porque es como un elemento de sorpresa y amenaza. Nayla está fuera de foco porque sólo con su posición respecto a la araña entendemos su sentimiento de miedo.

Eriel a voulu parler de la peur autrement. Une fille (Nayla) veut atteindre un fruit sur un arbre mais elle tombe sur une dangereuse araignée. Pour l’attaque nous avons décidé d’être plus près de l’araignée car c’est un élément de surprise et de menace. Nayla est floue mais nous n’avons pas besoin de bien voir son visage pour comprendre tout de suite sa peur.

Distracción

¿Cómo transmitir la idea de la distracción? Gelvel escogió la situación de una chica (Dayana) que deja su mochila abierta y un libro se le ha caído. Un chico (Dainier) lo encuentra y la llama para alcanzárselo, pero ella no lo escucha. La distancia entre ambos da idea del tiempo que ha pasado y esto lo reforzamos con el ataque a la altura del rostro de ella y un lente gran angular que enfatiza la distancia entre los dos.

Comment transmettre l’idée de la distraction ? Gelvel a choisi la situation d’une fille (Dayana) qui laisse son sac à dos ouvert et dont un livre tombe. Un garçon (Dainier) le trouve et l’appelle mais elle ne l’écoute pas. La distance entre les deux donne l’idée du temps qui a passé et cette idée est renforcée par l’attaque à hauteur du visage. Un objectif grand angle souligne la distance entre les deux personnages.

Timidez

Gleysi hizo una puesta en escena muy linda y compleja para hablar de la timidez. En este caso hay una fiesta, y un chico (Carlos Victor) quiere invitar a una chica (Mayrelis) a bailar, pero ella es muy tímida. La relación de altura entre ellos indica que cuando uno siente timidez se siente disminuido. También la inclinación de Carlos expresa su amabilidad. Esta fue una escena muy difícil para decidir el ataque, porque había muchos puntos posibles: ver la escena desde arriba, o con el grupo de parejas frente a la cámara, pero al final decidimos esta en la que la cámara desciende hasta Mayrelis en un gesto tan amable como el del chico que quiere invitarla.

Gleysi a fait une mise en scène très jolie et complexe pour parler de la timidité. Il y a une fête, et un garçon (Charles Victor) veut inviter une fille (Mayrelis) à danser, mais elle est très timide. La relation de hauteur entre ceux-ci indique que quand on se sent intimidé, on se sent aussi tout petit.  L’inclination de Charles exprime son amabilité. C’était très difficile de décider de l’attaque pour cette scène parce qu’il y avait beaucoup de possibilités : voir la scène depuis le haut, ou depuis le groupe d’élève face à l’appareil photo. Nous avons finalement décidé que l’appareil photo descende jusqu’à Mayrelis dans un geste aussi doux que celui du garçon qui veut l’inviter.

Seguimos con el resto de las fotos en un próximo artículo…¡hasta pronto, amigos!

Nous posterons la suite des photographies dans un prochain message… A bientôt les amis!

 

Ce contenu a été publié dans Carnets de bord des ateliers. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*