Portraits à facettes: le parcours – partie #1

Après un long mois de travail, nous avons enfin rassemblé et sélectionné les photos de nos portraits à facettes.
Le processus de préparation à la réalisation de ces portraits a été assez long. Dans un premier temps, pendant le mois de février, nous avons travaillé avec Simone sur le portrait dans le cinéma: comment faire un portrait de quelqu’un par l’image animée ? Ensuite, Francesco nous a initié à la pratique, tout en nous montrant une série de peintures et de photos. Avec Francesco et Simone, nous avons travaillé soit sur le cinéma, soit sur la photographie. L’un et l’autre nous ont apporté beaucoup d’inspiration ainsi que les outils nécessaires pour réaliser nos portraits à facettes. Ce travail a été très utile aussi pour inventer des exercices.
Nous avons fait ce parcours ensemble avec les deux classes. Puis les deux se sont divisées pour réaliser chacune ses portraits, mais il a été très utile de voir et commenter tous ensemble les photographies et les extraits de films.
Parmi ceux-ci, quelques uns nous ont donné de l’inspiration pour réaliser nos propres portraits. En voici un aperçu retracé à l’aide de photogrammes tirés de ces films :

« Bittersweet life » (Kim Jee-woon, South Korea, 2005).
Dans ce film, le réalisateur construit un portrait à facettes, par des cadrages très serrés sur des détails de la jeune fille. De cette façon, on peut retracer le portrait d’un corps par un ensemble de détails.
les jambes

le coté gauche de la figurel’oreilleses mainspour arriver, à la fin, au visage en totalité

« Citizen kane » (Orson Welles, U.S.A., 1942). Avec ce film, on voit comment on peut réaliser un portrait d’un personnage pas seulement par son corps, mais aussi par le lieu. En montrant un personnage, c’est intéressant de montrer aussi les informations qui viennent de son environnement.
Xanadu, l’inimaginable maison de M. Kane
son corps mourant, caché dans le lit
sa main qui tient un objet mystérieux, qui nous raconte…

« The aviator » (Martin Scorsese, U.S.A., 2004). Avec ce film, on voit comment on peut utiliser le détail pour raconter non seulement le personnage, mais aussi pour montrer ses sensations, ses émotions. M. Hughes (Leonardo Di Caprio), le protagoniste dont le film trace un vrai portrait, est un homme qui a beaucoup de paranoia…
Nous le connaissons par sa réactions aux flashs des photos
le détail du flash qui se détruit, ce que Di Caprio voit
la perception de M. Hughes de la foule qui l’attend
« Le septième continent » (Michael Haneke, Autriche, 1987), dont la première partie est entièrement racontée par des détails d’une famille qui se prépare pour sortir. Ce film a été très utile pour comprendre comment on peut raconter une histoire seulement en faisant un portrait à facette de la réalité.



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