3 B – exercices d'analyse de séquences

Pendant ces mois, et pendant que les exercices avaient lieu, on a reservé peu de temps pour travailler plus profondement sur les extraits qu’on a vu.

Donc, nous avons produit des analyses écrites de quelques séquences qu’on a vu et commenté en classe. Voilà on vous en montre une petite sélection.

BIBI (« Der Sieben Kontinent », Michael Haneke, 1987)

Dans cet extrait le réalisateur nous montre le réveil e le petit déjeuner d’une famille, mais en décrivant tout par des détails de la maison et des pérsonnages. Au début, voyons la montre et tout de suite il y a des pieds d’une femme avec des chaussons; on a une scène ou l’homme se lève; après on nous montre le détail de la poignée de la porte ouverte par l’homme. Haneke nous montre très clairement les détailles de la maison et des acteurs, en nous faisant deviner quel est son bulot. On voit, par exemple, l’homme qui lace ses soulier avec une certaine élégance, ou quand il ferme sa bourse, on comprends qu’il travaille dans un bureau. Par des détails on peut communiquer des choses sur la personne qu’on nous montre.

ANTHONY (« The aviator, Martin Scorsese, 2004)

The aviator c’est un film réalisé par Martin Scorsese en 2004. le protagoniste (Leonardo Di Caprio) joue le rôle de Howard Hughes, une personne très particulière, pleine de complexes. Dans l’extrait, la présence des photographes donne ainsi de problèmes a M. Hughes. Le point que je préfère c’est le cadre dans le quel il casse l’ampoule, qui m’a donné son sens d’oppression parmi toutes celles personnes. Plus ou moins comme un joueur de foot qui est en train de tirer un penalty dans un stade avec milliers de personnes.

ERIKA (Blackmail, Alfred Hitchcock, 1929):

Dans l’extrait du film de Hitchcock, Blackmail, on utilise très souvent le montrer/cacher. On peut le trouver tout au début de la scène, lorsque l’homme traîne la femme hors champ, pour la violer. Mais le réalisateur décide de nous montrer que ses ombres. Dans le cadre suivant, on les voit bouger derrière un rideau où l’agression continue et on voit le rideau bouger tout vite. Peu après on voit la main de la fille qui cherche un objet pour se défendre, en trouvant un couteau sur la table. Le mouvement du rideau s’amoindrit doucement jusqu’à l’arrêt, et quelques instants après on nous montre la main de l’agresseur, mort. La femme sort lentement d’arrière le rideau avec le couteau en fixant un point dans l’espace, se tourne, les yeux tous ouverts, vers la caméra.

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