Carnet de bord de l’atelier du lycée Pierre Mendes France à Vitrolles

Notre entrée dans le projet s’est faite par un travail en « image fixe». Nos enseignants nous ont demandé de réaliser 4 portraits photo d’une personne qui nous est proche, dans son univers professionnel. L’objectif étant qu’en plus du portrait de la personne choisie, la photo permette de retranscrire le réel de son quotidien professionnel.

Nous avons ensuite travaillé sur un 1er exercice : « filmer en plan-séquence fixe : un personnage attend un autre personnage qui le rejoint. Choisir un 1er lieu pour situer cette action, en laissant la possibilité d’une interaction entre la fiction et le réel (lieu public, métro, lumière , etc.). Filmer à nouveau cette action dans un second lieu qui engage une interaction différente. »

Nos premières prises ont du être refaites pour plusieurs raisons :
–          Nous ne respections pas suffisamment les consignes : par exemple, nos  personnages changeaient d’un plan fixe à l’autre, ou alors, le choix de nos deux lieux de tournage n’étaient pas assez différents pour filmer des éléments du réel suffisamment distincts pour transformer l’attente du personnage et l’arrivée de l’autre. Face à cette première difficulté, nous avons décidé de reprendre de façon plus précise les consignes et surtout de tourner en extérieur, hors du lycée.
–          Nous forcions trop le jeu des acteurs. Nous avons pu identifier un certain nombre de « sur jeu ». Face à ce constat, nous avons décidé de peu écrire la fiction (pas d’écriture de dialogue) et de se centrer plus sur le positionnement de la caméra et la « crédibilité » de la scène de fiction.

Nous avons ensuite montré nos exercices repris à M Henri Denicourt, notre partenaire culturel dans ce projet, afin qu’il nous fasse un retour sur notre travail.
On a pu identifier que :
–          Parfois le réel prenait trop de place sur la fiction. En effet, quand les plans étaient trop larges ( c’était le cas par exemple sur un plan pris depuis un rond point pour filmer une gare routière ) on ne parvenait plus à cibler le personnage appartenant à la fiction. Il était noyé au milieu de la foule de personnes anonymes qui passaient.  On s’est retrouvé avec des plans qui filmaient le rée, l mais qui n’avaient plus d’intérêt  d’un point de vue scénaristique.
–          Parfois, à l’inverse,  la fiction prenait trop de place et la part du réel trop minime ne permettait pas de répondre aux consignes de l’exercice. En effet, pas assez d’éléments du réel venaient se confronter à la fiction.
–          Certains plans étaient réussis car ils associaient des éléments du réel ( très différents d’un plan à l’autre ) et des éléments de la fiction identiques dans leur mise en scène mais différentes par cette confrontation à des lieux et donc des réalités différentes.

Nous avons ensuite profité d’être allés au festival du  « cinéma tous courts » ( festival de courts métrages ) à Aix en Provence, pour refaire des exercices en extérieur, profiter des animations et des décorations de Noël. Au final, c’est souvent d’autres éléments de la rue qui nous ont attirés.

Certains du groupe  ont commencé à réfléchir sur un deuxième exercice : « Tout en effectuant des gestes précis qui demandent de la concentration, un personnage raconte quelque chose à un autre personnage qui l’écoute et dialogue avec lui. Filmer la scène en prêtant attention à ces gestes. Exemple : réparer, plier, cuisiner, jouer, repasser, etc.

On va poursuivre à la rentrée des vacances de Noël.

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