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Archives de catégorie : Raccords-regards sur le monde
Un petit coucou de Nîmes
Salut à vous tous, apprentis cinéastes…
Nous vous proposons une petite introduction de notre atelier.
Présentation de l’atelier cinéma au Périscope
Salut tout le monde, nous sommes un groupe d’adolescents Nîmois qui avons entre 11 et 16 ans, nous participons à l’ atelier « le cinéma, 100 ans de jeunesse » pour la première fois.
Nous allons vous faire partager nos travaux où nous sommes passés par tous les postes : scénariste, acteur, ingénieur du son, percheman, caméraman, réalisateur, clapman, etc.
Pour certains c’est une première, pour d’autres c’est du déjà vu.
Pour l’instant quelques photos de l’équipe sur le tournage des exercices :
Les films vus au périscope
– Le pain et la rue de Kiarostami, film en noir et blanc, des petits passages improvisés, une très belle démonstration de l’entrée du réel dans la fiction : un homme passe avec ses ânes, un autre à bicyclette, un autre encore – un maçon – passe à l’arrière plan en faisant un magnifique regard caméra.
– Les canards extraits de Five de Kiarostami, ce petit film de 10 minutes où l’on voit des canards défiler sur une plage devant la mer. Les canards sont fictifs et la mer réelle.
– Le petit fugitif est un film en noir et blanc de 1953. Le temps du réel est muet et celui de la fiction est parlé. Nous avons apprécié ce film car on dirait qu’il raconte la vie de son auteur.
– L’enfance nue de Pialat, en 1967, un film qui possède une violence « crue » malgré une fin pas si mal que ça, entre l’auto-biographie et le documentaire
– Du coté d’Orouët de Rozier: est un long film de 2 h 34 ; trois jeunes femmes en vacances du côté d’Orouët d’où le nom de ce film truffé d’humour et de joie de vivre.
Et aussi divers extraits de films sur « filmer le temps » :
– Le temps d’une chanson
– Le temps chronologique
– Le temps dans un espace clos
Nous avons réalisé les 3 exercices.
Pour l’exercice 1 nous avons choisi d’utiliser la patinoire qui était installée pour les vacances de noël devant la Maison Carré et qui nous servi de fond – décor du réel. Nous avons filmé nos personnages – fiction – à la terrasse d’un café. Dans un deuxième décor, sur un banc public d’une petite place tranquille, nous tournons l’autre version du même scénario.
Pour l’exercice 3 nous avons tourné une déambulation sur un boulevard, un personnage regarde les vitrines, se dirige vers un fleuriste, et rentre dans le magasin. Nous avons tourné l’exercice en cinq plans – panoramique, fixe, caméra à la main et sur pied. Ce qui était intéressant, c’était le mélange de la fiction et du réel, avec les fleuristes au travail pendant que notre personnage jouait son rôle.
Notre journal de bord réel-fiction
Pendant deux semaines, on s’est divisé en deux groupes :
– l’un qui regarde les rushes de l’exercice (« plan séquence, quelqu’un raconte et fait quelque chose en même temps ») et qui commente les différentes prises pour repérer les défauts et celles qui sont montrables.
– l’autre groupe tournait l’exercice « personnage qui déambule… » : une semaine, on a tourné près du canal de l’Ourcq, l’autre semaine, près du ciné 104.
Quelques remarques sur les rushes :
– c’est difficile d’improviser et de trouver un dialogue correct.
– beaucoup de problèmes de son (micro, accessoires…)
– les actions manquent d’originalité… Sauf les scènes de Bilel (jonglage, brossage de dents…)
Aujourd’hui (mercredi 1e Février), on a regardé « Le petit fugitif » : il y a beaucoup de « réel dans la fiction » (la foule, le jeu des enfants, la météo, la fête foraine, les animaux, les lieux…).
Pour beaucoup de scènes, on s’est demandé si c’était de la fiction ou de l’imprévu : le petit qui rate son coup dans les attractions, le grand frère qui tombe à l’eau, les gens qui s’embrassent….
Tout ça nous a fait nous poser des questions sur la réalisation, les choix de cadre… Certains ont bien aimé les cadrages, en particulier Bilel, qui a aimé les lignes parallèles dans les scènes sur la plage, ou la scène d’équilibriste dans la rue.
Choix des plans pour l’exercice n°3 : raccords-regards
Après avoir photographié l’école sous toutes les coutures, les élèves choisissent les parties de l’école à filmer pour l’exercice N°3.
Nos repérages pour l’exercice n°3 : raccords-regards
Je voulais mettre en photo le terrain de foot parce qu’il est bien.
mon plan est un plan moyen parce que le terrain est grand.
Cette photo je l’ai prise à côté des toilettes.
Dans notre ancienne école on n’avait pas un stade de foot.
J’ai pris cette photo parce qu’il y avait l’école et un arbre décoré. Le cadre c’est un plan rapproché. Cet endroit c’est l’école Barbusse.
J’aimais cet endroit c’est pour ça que je l’ai pris en photo. C’est un plan moyen.
J’ai choisi cette photo parce qu’elle me plaisait. je pense que ce plan est un plan moyen. Cet endroit je l’aime parce qu’il y a des plantes et un escalier au milieu. C’est la porte de la cantine de l’école.
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J’ai pris cette photo parce que on ne sait pas où elle a été photographiée. Cet endroit a été photographié dans la cour de récréation, c’est une bouche d’égout. J’ai pris un plan moyen. J’ai choisi cet endroit parce on dirait que l’on a photographié dans la rue alors que je l’ai prise à l’école.
Je vais vous dire pourquoi j’ai préféré prendre cet endroit. C’est parce que j’aime cet endroit, il m’a beaucoup inspiré.
J’ai choisi cette photo parce qu’elle a un arbre, c’est joli et intéressant. C’est comme un arbre dans la forêt. Il est nu cet arbre parce qu’en hiver les arbres sont nus eux aussi. J’ai choisi le cadre américain. Cet endroit est situé dans la cour de récréation. Je l’ai choisi parce que la vue est très jolie et extraordinaire, c’est un lieu très éclairé quand il y a du soleil.
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Dans la cour il y a 6 arbres et cette photo est prise en bas d’un arbre. C’est un plan rapproché. Cet endroit est situé près des escaliers d secours, là où on prend la navette et on sort pour rentrer chez nous.
J’aime cet endroit, je le trouve beau.
J’ai choisi cette photo parce que je la trouve belle et aussi parce qu’il y a un reflet. C’est un plan américain. Cette photo est située dans l’école à côté des poubelles. Je vous parle du reflet : j’ai choisi son reflet car il nous fait voyager, on voit un bout de l’école.
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J’ai choisi cette photo pour faire croire que j’ai pris cette photo dans une ville étrangère parce que peut-être que personne ne l’a vue.
Le cadre de ma photo est le plan américain, on ne voit que la moitié.
Cette photo est située dans la cour d’une école car j’étais dans une école.
J’ai choisi cette photo parce qu’elle est différente des autres. Cette photo a été prise dans l’école près de la porte d’entrée. Dans cette école élémentaire on peut trouver des cailloux, des insectes. Cet endroit est différent des autres parce qu’il y a du bois qui ressemble à un tronc d’arbres planté par terre. C’est un plan moyen. Il y a aussi des feuilles plus claires que sur els autres arbres.
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On dirait le désert, c’est un gros plan. Cet endroit est situé à l’école Henri barbusse. C’ets un endroit assoiffant .
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Le cadre est un plan rapproché. J’ai pris cette photo parce que c’est un jeu qui se joue avec les mains et les pieds. Cela se joue à deux. La photo est prise dans la cour de l’école Barbusse, au milieu de la cour.
On peut voir la porte de la salle de sport et un toit, pas vraiment un toit, et deux fenêtres.
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J’ai pris cette photo parce que c’est près de l’entrée et Brigitte nous a dit de faire comme si c’était la première fois qu’on entrait dans l’école, alors c’est pour ça que j’ai pris cette photo.
Mon cadre est un plan taille.
Cet endroit est situé dans la cour. Cet escalier et la porte sont la sortie de la cantine.
C’est un plan large, j’adore la cantine de l’école.
J’ai décidé de prendre cet endroit parce que si un élève vient dans cette école il pourra voir l’école et l’escalier de secours. J’ai décidé de prendre une photo éloignée depuis la cuisine de l’école Barbusse.
Découverte de Lindsay
On voulait découvrir en douce la cantine. Lindsay grimpe, regarde vite partout, pour qu’on ne la surprenne pas, et finalement, au montage, on a vu qu’elle tourne la tête très vite alors ce n’est pas facile de faire des raccords regards. Mais quand même, le spectateur découvre la cantine, il voit ce qu’on a voulu montrer en filmant.
On a fait plusieurs essais d’ordre, on voulait que Lindsay regarde d’abord les kiwis sur la table, ça marchait bien, sauf qu’après, dans le plan large avec les dames de la cantine, les kiwis ne sont pas encore là… Alors on a dû commencer le montage par autre chose, c’est dommage, la prochaine fois il faut filmer plus pour avoir le choix ! car on a plein d’idées en montage mais pas toujours les images qu’il faut !
Groupe 2: Ihssane, Zakarya, Dame, Lindsay, Rakavi, Touma.
Découverte de Gaëtan
On a fait le montage en classe, trouvé les quatre raccords regards possible, mais ça ne marchait pas pour tous alors il a fallu choisir l’ordre. Et puis on a vu qu’on pouvait avoir plusieurs choix de montage et aussi enlever ce qui était en trop, les images qu’on ne voulait pas ou les mauvais sons, qu’on pouvait changer de place les sons. Où on a trouvé bizarre de ne pas voir le copain appeler Gaëtan, où on aurait surtout aimé avoir filmé le plan pour pouvoir choisir entre les deux, mais où finalement on n’a pas trouvé ça si mal puisque c’était Gaëtan le personnage principal, c’était lui qu’il fallait voir regarder.
Groupe 1 : Merwan, Kevin, Gaétan, Benji, Sarah, Loubna.
Compilation d’exercices, par le lycée Mendes France à Vitrolles
Pour retrouver l’intégralité de nos réalisations, nous vous donnons rendez-vous sur page de notre site internet : http://www.lyc-mendesfrance-vitrolles.ac-aix-marseille.fr/cav/cinematheque/2012%20paris%20cinematheque/2012%20100ansdejeunesse.html