AU SECOURS !!!!

Jeudi 10 novembre, midi, nous recevons un appel de détresse de nos camarades. Ils ont été pris en otage par une bande de Gremlins affamés et sans pitié.

A 13h30, toute notre troupe est réunie sur place pour constater les ravages dune bataille féroce.

Les petits êtres crient et courent de partout. Nos camarades, blessés, las de combattre se réfugient dans nos bras.

Une trêve va enfin être passée.

M. Duvinage, homme cultivé et négociateur de guerre, arrive. Grand, noble et fier, il rejoint le roi du camps adverse. Les étranges créatures, petites, difformes, les yeux brillants de malice, nous mènent dans une salle obscure.

Priant pour notre survie, nous attendons de voir ce qui allait arriver à notre escadron (imaginez que cela ne marche pas !).

Après un instant qui semblait durer une éternité, on nous annonce enfin les termes du contrat pour la paix : les monstres allait devoir décrire, analyser, décortiquer tout un panel dextraits de films pendant que nous, pauvres et simples soldats de la cargaison Pablo Picasso, devions réaliser une prise de son parfaite; et si nous échouions nous serions dévorés.

Nous sommes répartis par groupe de deux soldats, impuissants, face à trois incarnations du Diable. Heureusement nos dieux, St Orson WELLS, Jean Luc GODARD et le magnifique, le grandiose, le plus beau et le plus raisonnable, Michael BAY, nous donnèrent la force de réussir notre mission. Ce fut pourtant une tâche âpre, rude et difficile car ces petites choses connues sous le nom « enfants de CE2 » étaient cultivées et passionnées par leur rituel de futur cinéastes. Cependant, un nouveau drame survint la pause !

*bruit dramatique*

Une grande partie des nôtres furent pourchassés à travers les ruines et quand ils furent attrapés, ils ne subirent pas la mort. Non, ils subirent la pire des tortures: le plaquage de football américain. Imaginez un seul soldat, sans défense, submergé par une vague de bêtes sauvages cherchant à jouer avec leur proie. Nous rappelons que ce récit nest pas fictif.

Cependant, après ce qui semblait être une éternité, le roi ennemi nous convoqua tous de nouveau dans lobscure salle de projection pour projeter le résultat de notre pénitence. Le roi trouvant notre labeur satisfaisant, il accepta de nous relâcher, nous rendant donc la liberté.

 

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